L’affaire défraie la chronique depuis début 2014 jusqu’à nos jours. Il s’agit de l’écrit devenu célèbre par ces contrevérités et dont l’auteur n’est autre que Mohamd Cheikh ould Mkheitir celui-là qui a eu le toupet de blasphémer notre cher prophète (PSL) à travers cet écrit. La Cour Suprême doit rendre son ultime jugement ce mardi 31 janvier.
Le 25 décembre 2014, il a été reconnu coupable d'apostasie et condamné à mort par le tribunal de la Cour criminelle de Nouadhibou.
Le 31 janvier prochain, cette cour devrait juger de la sincérité de la repentance de l'accusé. «La cour suprême devra évaluer sur des critères très précis la validité des excuses de Mohamd Cheikh Ould Mkhaitir. Elle décidera ensuite si elles sont recevables ou pas», détaille dans un long article du Figaro Eric Goldstein, également membre de l'ONG Human Rights Watch.
Ould Mkhaitir s'est également repenti une troisième fois lors de son passage en Cour d'appel de Nouadhibou le 21 avril 2016. Mais elle avait refusé les excuses et confirmé la peine de mort.
On signale que presque chaque semaine, surtout les vendredis, des milliers de mauritaniens sortent dans les rues, de Nouakchott en particulier, demandant la tête de Ould Mkhaitir. On note aussi que par peur de représailles, la famille de l’accusé d’apostasie, en particulier son père qui était Hakem (Préfet) de Nouadhibou, avait fui de Nouakchott en passant par le fleuve Sénégal. Il aura enfin droit à l’exil en France avec sa femme. La Cour Suprême de Nouakchott va-t-elle libérer l’accusé d’apostasie comme demandé par les organisations internationales des droits de l’homme ? Le condamnera-t-elle à mort, exécutant pour la première fois un détenu de droit.
Ah Sow