La diplomatie mauritanienne compte désormais privilégier le renforcement de ses relations avec l’axe « Russie, USA_Trump », révèlent des sources, selon lesquelles, ce revirement spectaculaire est consécutif à l’hostilité manifeste exprimée par la France à l’égard du régime du Président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Paris se serait engagée dans ce bras de fer avec l’homme fort de Nouakchott, auquel la France reproche de ne pas se plier à son diktat, voire d’adopter des positions contraires à sa politique en Afrique.
Cette bataille diplomatique aurait conduit le lobby français au sein des organisations internationales à user de pressions sur les ONG de défense des droits de l’homme, afin de condamner les présumées violations des droits de l'homme en Mauritanie, à soutenir les opposants au pouvoir ; comme si le pays vit les derniers jours du régime de l’ancien Chef de l’Etat Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.
C’est certain, le Président Ould Abdel Aziz ne cherchera pas à alléger les pressions exercées sur lui, ne normalisera à aucun prix les relations avec Israël, même s’il faut quitter le pouvoir, comme il ne comptera plus sur la France qu’il inscrit dans une position d’hostilité à son pouvoir.
Le choix le plus proche serait alors, d’entrer dans le nouvel axe américano-russe, qui a brisé la bipolarité dans les relations internationales, circonscrivant l’axe "Paris-Berlin" dans un angle étroit.
Rappelons que le Président Ould Abdel Aziz conduit personnellement, après les événements de la Gambie, la politique étrangère de la Mauritanie.
En effet, la crise gambienne a clairement explicité les alliés et les adversaires du régime mauritanien dans la sous-région.