Le Centre d’accueil et de réinsertion sociale des enfants en conflit avec la loi (CARSEC), cité comme une "exception" en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme.
C’est ce qui ressort du rapport du Rapporteur spécial des Nations-Unies sur les tortures et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants qui s’est rendu en Mauritanie du 25 janvier au 3 février 2016. Le rapporteur spécial des Nations-Unies vient d’ailleurs de rendre public son rapport qui sera présenté à la 34e session du Conseil des Droits de l’Homme, à Genève, en Suisse, le 27 février 2017.
Dans ce rapport, il est mis en exergue les efforts entrepris au CARSEC, en félicitant le ministère mauritanien de la justice et les responsables du Centre sur le travail accompli.
"L’ensemble des rapporteurs qui sont passés par ce centre, les responsables du BIT ainsi que la dernière mission de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples ont salué les avancées notoires enregistrées par le Centre d’accueil et de réinsertion sociale des enfants en conflit avec la loi (CARSEC)", a déclaré à Cridem Mohamed Vall Ould Youcef, directeur du CARSEC, qui a annoncé l’opérationnalisation prochaine du Centre de Nouadhibou, financé par l’Union Européenne, et un second CARSEC, à Nouakchott, qui sera achevé au mois d’avril 2017 pour accueillir les enfants placés au niveau de la prison civile de Nouakchott.
"Il est souvent étonnant qu’une certaine presse parle de conditions ou d’allégations non fondées concernant la nature d’encadrement ou autres des enfants placés. Je précise que les enfants ont une salle d’animation où il y’a la télévision sous la supervision d’un inspecteur de l’enseignement fondamental. Tous les programmes sont contrôlés par cette coordination didactique et en général portent sur des émissions bien orientées. Donc, il n’y a pas de DVD, dans ce centre. Les enfants ne regardent que les chaines arabes ou Al-Jazeera Sport", souligne Mohamed Vall Ould Youcef.
Le CARSEC est co-géré également par Terre des Hommes d’Italie et l’Unicef.
Par la Rédaction de cridem.org