Les auteurs du viol d’Atar, en premier le commanditaire principal, ont de très faibles chances d’échapper à la justice, en raison de la fermeté des parents de la victime, de jouer le tout pour le tout, pour l’application stricte de la loi, loin de toutes les pressions et contingences administratives, politiques et sociales.
La tante de la victime, Fatimetou Mint Yahya affirme que le crime ne concerne pas une famille ou une tribu ou une région, mais plutôt son auteur qui doit répondre pleinement de son acte et servir de leçon pour l’avenir pour les personnes tentées par commettre le même délit indignant et déshonorant, en mettant à profit l’impunité, les compromis et le laisser-aller.
Il n’est donc pas question de recourir à des arrangements et de passer l’horreur sous silence, affirme-t-elle, précisant que les autorités sécuritaires disposent désormais de tous les éléments, qui ont permis d’identifier le coupable principal du viol et ses présumés complices.
Mint Yahya qui déplore, les larmes aux yeux, le viol horrible dont a été victime sa nièce, abandonnée dans la rue et hospitalisée pendant plusieurs jours après le crime, évoque également la détérioration de la santé de la mère de la fille traumatisée, depuis l’incident.
