L’Association des producteurs africains de pétrole (APPA) a exprimé son appui aux efforts de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole pour stabiliser les marchés pétroliers, en prévision de la réunion de l’OPEP prévue mercredi prochain à Vienne pour concrétiser l’accord d’Alger.
L’APPA « marque son soutien à l’accord d’Alger et s’associe aux efforts de stabilisation des marchés pétroliers des pays membres de l’OPEP », a affirmé son président en exercice, Adama Toungara, ministre ivoirien du Pétrole et de l’Energie, dans une correspondance adressée au ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa.
Lors de la 52ème réunion ordinaire du comité des experts de l’APPA tenue récemment à Cotonou (Bénin), les pays membres de cette association se sont appesantis sur la situation pétrolière mondiale et se sont engagés à conforter les pays membres de l’OPEP afin de stabiliser les marchés.
« Reconnaissant l’impact de la baisse de prix du pétrole sur l’économie des pays africains et considérant que la décision historique prise par l’OPEP à Alger a donné une véritable impulsion au marché », les pays membres de l’APPA ont fait part, à l’issue de cette réunion, de leur « appui au processus engagé par l’OPEP visant à faire face à la baisse des prix du pétrole » et soutiennent « tout effort des pays membres de l’OPEP dans ce processus de stabilisation des prix dans les marchés pétroliers ».
Créée en 1987, l’APPA est une organisation qui regroupe 18 pays africains producteurs de pétrole: Algérie, Afrique du Sud, Angola, Bénin, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Ghana, Guinée équatoriale, Libye, Mauritanie, Niger, Nigeria, République démocratique du Congo (RDC), Soudan et Tchad.
Cette association, basée à Brazzaville (République du Congo), a pour objectif de renforcer la collaboration entre les différentes compagnies pétrolières des pays membres et de maintenir une stabilité des prix.
Pour rappel, l’OPEP tiendra sa réunion ministérielle mercredi prochain dans la capitale autrichienne pour concrétiser l’accord historique d’Alger, pris le 28 septembre dernier, qui prévoit de réduire la production de l’organisation à un niveau oscillant entre 32,5 et 33 millions de barils par jour afin de limiter l’offre sur le marché pétrolier.
Dans ce sens, l’Algérie a intensifié son engagement en faveur de la mise en œuvre de l’Accord d’Alger lors de la prochaine réunion de l’OPEP.
M. Boutarfa a ainsi entamé de minutieuses négociations avec les pays membres de l’OPEP pour réunir les meilleures conditions qui soient propices à un accord consensuel, juste et équilibré qui permettra de mettre en œuvre l’accord d’Alger.
APS