En dépit de l’étau sécuritaire déployé par les autorités, des cas d’agression à l’arme blanche continuent de se faire signaler ici et là.
Le dernier en date, évoque l’attaque d’une bande munie de poignards et de gourdins, de deux infirmières, au cours de l’exercice de leur devoir, au centre de santé de Mellah ; un quartier relevant de la moughataa de Toujounine à Nouakchott.
Tentant de se défendre et d’éviter d’avoir la tête tranchée, une infirmière a repoussé le poignard brandi sur elle par l’un des criminels avec son bras.
Elle a été grièvement blessée selon des sources, selon lesquelles, l’agression aurait pu avoir de lourdes conséquences, si une seconde infirmière, attaquée elle aussi, n’avait pas appelé au secours, en poussant des cris stridents, obligeant les malfaiteurs à prendre la fuite.
Les auteurs de cette agression n’ont pas encore été identifiés, indique-t-on.
La capitale Nouakchott connaît une vague de criminalité sans précédent, où les armes blanches sont fréquemment utilisées par les bandes.
Afin de juguler le phénomène de l’insécurité galopante, les autorités ont mis en place une nouvelle stratégie portant essentiellement sur la coordination de tous les corps, afin de faire régner l’ordre et la stabilité et de mettre la main sur les foyers de la criminalité.
