STOP AU VENIN DE RFI ET DE FRANCE 24 ! ....Par Dr. Mohamed Ahmed BABA AHMED SALIHI

dim, 03/23/2025 - 00:47

Le colonialisme moderne avance masqué, utilisant des stratégies subtiles pour remodeler les perceptions et manipuler les dynamiques internes des nations africaines. La Mauritanie, présentée comme un nouvel Eldorado, fait aujourd'hui l'objet d'une attention soutenue d'une certaine presse européenne aux intentions douteuses. Alors que d'autres pays ferment hermétiquement leurs frontières, la Mauritanie apparaît comme l'une des rares portes d'entrée vers l'Europe. Ce contexte alimente un discours international biaisé, dramatisant les expulsions de clandestins subsahariens et mobilisant une cinquième colonne de relais locaux pour défendre les "droits de l'homme" au détriment des droits souverains des Mauritaniens.

Radio France Internationale (RFI) et France 24, sous couvert de liberté éditoriale, semblent une fois de plus jouer un rôle douteux dans l'escalade des tensions entre la Mauritanie et ses voisins. La couverture médiatique partiale et unilatérale qu'elles proposent, centrée sur des témoignages orientés et difficilement vérifiables, rappelle ses méthodes controversées déjà observées ailleurs en Afrique, notamment au Rwanda.

Une couverture médiatique à charge

Saint-Louis, ville chargée d'histoire et stratégiquement située à la frontière mauritanienne, a été choisie comme centre névralgique de cette campagne médiatique. Exploitant des frustrations locales et des mémoires partagées parfois douloureuses, RFI et France 24 diffusent des récits dramatisés sur les expulsions de migrants illégaux sans aucun contexte sur les enjeux régionaux et les efforts des autorités mauritaniennes pour gérer une pression migratoire terriblement complexe.

L'absence de mise en perspective des témoignages et la surexposition de récits larmoyants renforcent une perception biaisée et hostile à la Mauritanie. L'objectif semble clair : provoquer une indignation internationale et fragiliser la position du pays sur la scène régionale.

Une stratégie déjà à l'œuvre ailleurs en Afrique

Ce n'est pas la première fois que RFI ou France 24 sont accusées de déstabilisation par le biais de narratifs orientés. Au Rwanda, le traitement partial de Rfi du génocide de 1994 a été largement critiqué pour avoir nourri la polarisation des récits. En Côte d'Ivoire, durant la crise post-électorale de 2010-2011, la radio a été perçue comme un instrument de propagande en faveur d'un camp contre un autre. En Centrafrique, ses reportages ont exacerbé les divisions communautaires, au point de susciter des réactions virulentes contre ses correspondants.

Des pays comme le Mali et le Niger n'ont pas hésité à suspendre RFI et France 24, jugeant leur travail comparable à celui de la tristement célèbre "Radio des Mille Collines".

Réaction nécessaire des autorités mauritaniennes

Face à cette ingérence manifeste, il est impératif que la Mauritanie adopte une position ferme. Dans un premier temps, une demande officielle d'explication doit être adressée aux antennes locales de RFI et France 24, leur sommant de justifier leurs choix éditoriaux. Si cette tentative de clarification n'aboutit pas, la menace d'une suspension, voire d'une interdiction définitive, doit être envisagée pour préserver la stabilité nationale.

De son côté, le Sénégal doit également réfléchir à la présence d'équipes de RFI sur son sol, si celles-ci sont utilisées pour amplifier une crise artificiellement fabriquée et alimenter une méfiance entre deux nations historiquement liées.

Il ne s'agit pas de restreindre la liberté de la presse, mais de protéger la souveraineté et l'intégrité du pays contre une entreprise médiatique aux objectifs troubles. Ignorer cette menace, c'est prendre le risque de voir la Mauritanie devenir la cible d'une campagne de déstabilisation plus large, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour la région.

Conclusion

L'affaire des expulsions de migrants illégaux est instrumentalisée par une presse internationale qui ne se préoccupe guère des intérêts des Mauritaniens. En amplifiant les tensions et en cherchant à imposer un récit culpabilisant, RFI confirme son rôle comme outil d'influence d'une puissance extérieure en perte de vitesse sur le continent africain. Il appartient dès lors aux autorités et aux populations concernées de réagir avec vigilance pour déjouer ces stratégies et affirmer leur souveraineté face aux tentatives de manipulation extérieure.

SMS ATLASINFO