Il n’est plus question de laisser les médecins agir en toute impunité et poursuivre leurs violences sexuelles sur les patientes mauritaniennes, dont de nombreuses victimes, se sont régulièrement abstenues de dénoncer ce crime humiliant.

Mariem Mint Abad (Photo) a brisé le tabou en bravant le blackout social et en dénonçant un médecin, en service dans l’une des cliniques privées de Nouakchott, dont le nom n’a pas, toutefois, été révélé.

Venue à la clinique sise à l’ilot K à Nouakchott, en compagnie de son père pour une échographie, Mariem affirme avoir fait l’objet d’attouchements sexuels de son médecin traitant, à des endroits sensibles de son corps.

Afin de bien s’adonner à la satisfaction de ses folles pulsions, le gynécologue avait demandé au père d’attendre dehors, sous prétexte qu’il va « sonder » l’utérus ; fermant à clé la porte, derrière lui.

Indignée et choquée par les agissements louches du médecin, Mariem sauta du lit hospitalier, mettant le médecin, surpris par la réaction de la patience,  dans un total ébahissement, s’empressant de lui présenter des excuses.

Sorite dans la précipitation, les larmes aux yeux, elle motiva ses pleurs à son père par un appel téléphonique annonçant le décès d’une amie. Mais, une fois rentrée à la maison, elle révéla aux seins les détails de l’agression dont elle a fait l’objet.

Selon des informations relatives à cet incident, le médecin schizophrène est également un Professeur universitaire spécialisé dans les consultations d’imagerie. Ce qui pourrait permettre à certains de le pister et de l’identifier.

Rappelons enfin la fréquence de ces crimes dont sont victimes les femmes dans les hôpitaux et les cliniques et dont la dénonciation demeure un sérieux tabou.

Atlasinfo via rimnow