C’est d’abord le niveau élevé de confiance des dirigeants africains à notre égard et à l’égard de notre Président.
Comme en 1971 lorsque l’OUA devenue depuis l’U.A. nous a fait gagner des batailles mémorables avec l’action inlassable d’un homme, Maître Moktar Ould Daddah qui incarnait la volonté de tout un peuple d’aider à la libération de tout le continent.
Notamment la Rhodésie du Sud du raciste Ian Smith devenue le Zimbabwé après l’indépendance,ll’Afrique du Sud du chef de l’Apartheid Peter Botha et les colonies d’Angola, du Mozambique et de Guinée Bissau avant la révolution des Œillets au Portugal.
Les rencontres avec Nixon qui ont été très bénéfiques au Continent dans cette lutte de libération.
L’Admission de la Chine populaire à la place de Taïwan aux Nations Unies à laquelle nous avons activement participé a été possible grâce à notre soutien et notre apport par l’établissement des relations diplomatiques d’au moins 9 pays africains avec elle .
Cette fois-ci le challenge qui attend notre Président est encore plus grand.
Celui de pacifier les relations entre les soudanais, d'amener les pays du Sahel à plus de stabilité et de séc rité et surtout de paix et de concorde , de régler les conflits entre le Congo et le Rwanda aux frontières dans le Kivu où il y’a eu déjà plus de 6 millions de morts dans l’indifférence générale.
Le conflit au Moyen Orient, le dossier du terrorisme où la Mauritanie a déjà une expérience à présenter aux autres États de la sous-région, la stabilité de la corne de l’Afrique et le rétablissement de la paix en Libye sont aussi des sujets prioritaires.
L’agenda 2063, le ZLECAF indispensable au marché unique en construction et surtout L’éducation pour tous et la protection de l’environnement sont en bonne place dans la réussite de notre mission et la restauration de la crédibilité du continent.
Bref un mandat qui n’est pas de tout repos.
Nos atouts sont grands.
Peuple ouvert fier de sa diversité et de sa culture et pays d’une vraie modération dans sa pratique de l’Islam et dans son engagement dans les relations internationales au Nord et au Sud .
La confiance à notre Président et à notre pays vient justement de la conviction de tous les chefs d’État du continent que nous sommes en mesure de réussir ce challenge qui nous concerne tous indépendamment des clivages politiques ou des intérêts des chapelles.
C’est à nous tous que revient cette mission. Notre Président a été choisi aussi pour sa pondération et celle de son peuple à la fois arabe et africain.
A nous de nous mobiliser pour l’aider à réussir son mandat qui est celui de tous et de toutes./.
Mohamed Cherif