C’est une très heureuse nouvelle pour les insuffisants rénaux de Mauritanie, qui battent régulièrement le macadam afin d’attirer les autorités sur leur dur calvaire et de bénéficier d’une prise en charge.
Nommé en 2014, « meilleur médecin français en 2013-2014», selon le classement mondial des «tops experts» en transplantation rénale, le Pr Lionel Rostaing, Responsable du service néphrologie du CHU de Grenoble vient d’avoir des entretiens prometteurs avec la Caisse Nationale de Solidarité en Santé (CNASS) représentée par sa Directrice générale Amal Cheikh Abdallahi.
Des échanges fructueux tenus, à l’occasion de la 1ère journée nationale du don et de la transplantation d’organes et de tissus humains, en présence du président du Conseil national de don et de transplantation d’organes et de tissus humains (CNTOTH) Dr. Abdelatif Sidi Ali.
« Nos échanges ont porté sur l’importance de la transplantation rénale qui est une alternative plus durable, moins coûteuse et moins contraignante que la dialyse », indique la Directrice de la CNASS sur son compte Linked In.
Le Pr Lionel Rostaing, avait été également classé en octobre 2019, respectivement au deuxième et au troisième rangs mondiaux des experts en transplantation d’organes et en immunologie de transplantation.
L’insuffisance rénale en Mauritanie constitue un obstacle à la santé publique, s’accroissant chez les personnes d’âge moyen, conduisant le gouvernement à ouvrir des centres de dépistage dans tous les hôpitaux tout en allouant un budget important pour l’acquisition du matériel.
La première Journée nationale du don et de la transplantation d’organes et de tissus humains organisé sous le thème "Encouragement et sensibilisation au don et à la transplantation d’organes et de tissus humains" avait été lancée vendredi dernier, rappelle-t-on.
Cette journée vise à sensibiliser la société civile au don et à la transplantation d’organes, avec l’initiation de conventions dans ce domaine, et l’échange de divers domaines d’expertise avec la société civile.
Le président du CNTOTH avait appelé à cette occasion, à la mise en place d’une banque de tissus pour préserver les tissus “membrane amniotique, os, peau, vaisseaux de la valve cardiaque et greffe de cornée”, soulignant l’importance de cette étape pour le pays afin d’offrir une opportunité à de nombreux patients.