Malgré les importants moyens mobilisés par le #FondsMondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, tue encore un enfant chaque minute dans le monde. Et c’est encore aujourd’hui la 1ère cause de mortalité en Mauritanie.

Le paludisme touche disproportionnellement les ménages pauvres, les femmes enceintes et les enfants. Les ménages ruraux sont les plus affectés et les enfants dont les mères sont peu ou pas éduqués y sont les plus exposés.
Pourtant, ce fléau est traitable au niveau primaire de soins. Mais de nouvelles formes du parasite apparaissent en Afrique et semblent plus résistantes aux traitements.

Il semble par conséquent nécessaire aujourd’hui que de nouvelles approches plus innovantes soient trouvées pour mettre définitivement fin à ce fléau mondial d’ici 2030, la plupart des outils classiques de prévention et de traitement ayant été mis en place depuis plus d’un siècle (moustiquaires imprégnées, insecticides, TDR, médicaments antipaludéens, …).
Ceci montre également qu’il faut rapidement avancer sur la voie de la couverture sanitaire universelle et renforcer les structures de santé et les systèmes de prise en charge pour que chacun puisse bénéficier de la prévention, du diagnostic et du traitement du paludisme quand il en a besoin et là où il en a besoin, sans être confronté à des difficultés financières.