- Le chef d’état-major général des armées mauritaniennes, le général de division, Moctar Bellah Chaabane, a reçu en audience, vendredi à Nouakchott, le chef d'état-major des armées françaises, le général d’armée Thierry Burkhard.

Le chef d'état-major général des armées mauritaniennes, le général de division Moctar Bellah Chaabane, a discuté, vendredi, avec son homologue français, le général d’armée, Thierry Burkhard, du renforcement de la coopération sécuritaire et militaire entre Nouakchott et Paris.

Selon l'agence mauritanienne d’information (AMI), Moctar Bellah Chaabane, a reçu en audience Thierry Burkhard, au siège de l’état-major général des armées dans la capitale, Nouakchott.

Les discussions entre les deux parties se sont déroulées en présence de hauts responsables militaires des deux pays.

L’audience a porté sur le renforcement de la coopération sécuritaire et militaire entre Nouakchott et Paris, indique la même source, sans donner de précisions supplémentaires.

Le chef d'état-major des armées françaises s’est rendu en Mauritanie dans le cadre d'une visite de 24 heures, au cours de laquelle il devrait rencontrer un certain nombre de responsables à Nouakchott.

La visite du haut responsable militaire français survient après celle effectuée par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, en Mauritanie le 8 février dernier.

L’influence russe croissante dans la région du Sahel suscite l'inquiétude des pays occidentaux, qui craignent que Moscou ne reprend pied en Mauritanie, ce qui en somme représenterait une menace sur le flanc sud de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan).

Cette visite intervient également au moment où la présence française dans la région du Sahel, est de plus en plus décriée. La France a été contrainte de procéder à un départ accéléré du Mali, avant de procéder à un nouveau retrait du Burkina Faso, après que les relations diplomatiques avec ces deux pays ne soient devenues houleuses.

La Mauritanie dispose d’importantes réserves de gaz naturel estimées à plus de 100 trillions de pieds cubes, d’où l’intérêt des Occidentaux pour ce pays.

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Mhamed Bakaye