Flintlock 2023 se déroule au Ghana et en Côte d'Ivoire du 1er au 15 mars 2023 et implique quelque 1 300 militaires de 30 pays différents, selon le commandement des opérations spéciales américaines en Afrique.
Flintlock vise à accroître la capacité des partenaires clés de la région à collaborer au-delà des frontières, à combattre les groupes extrémistes violents et à protéger leurs citoyens tout en faisant respecter les droits de l'homme et en instaurant la confiance entre les civils.
Pour combattre l'extrémisme violent et les activités malveillantes dans les régions du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, un engagement fort des partenaires africains et internationaux est évident.
Dans le passé, les forces américaines se sont engagées auprès du Ghana et de la Côte d'Ivoire par le biais de nombreux échanges militaires et diplomatiques. Depuis 2005, Flintlock, le plus grand exercice annuel d'opérations spéciales du commandement américain pour l'Afrique, se déroule dans la région sahélienne de l'Afrique parmi les pays participant au partenariat transsaharien de lutte contre le terrorisme. Il est planifié par les forces d'opérations spéciales des pays africains partenaires, le Special Operations Command-Africa et le département d'État américain afin d'accroître les capacités et la coopération entre les forces de sécurité africaines.
Flintlock représentera les compétences de toutes ces nations travaillant ensemble pour relever les défis de sécurité posés par les menaces dans toute la région, a déclaré le commandant adjoint de la SOCAF, le colonel Robert Zyla, lors d'une conférence de presse conjointe le 13 janvier à Accra. "L'extrémisme violent met en danger la paix de nos alliés dans le monde entier, ainsi que celle de l'Afrique. Une société et un environnement mondial plus prospères et plus sûrs résulteront d'une Afrique plus sûre et plus sécurisée", a-t-il ajouté. En mettant l'accent sur le respect des droits de l'homme et l'instauration d'une confiance mutuelle avec les populations civiles, Flintlock vise à renforcer la capacité des principaux pays partenaires de la région à lutter contre les groupes extrémistes violents, à collaborer au-delà des frontières nationales et à assurer la sécurité de leurs citoyens.
La volonté commune de mettre fin aux activités malveillantes et à l'extrémisme violent dans les régions du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest se traduit par un engagement fort des partenaires africains et internationaux. Bien que l'exercice soit principalement axé sur la sécurité régionale, les enseignements tirés de Flintlock auront un impact durable en dehors de l'Afrique du Nord et de l'Ouest. Dans le passé, les forces américaines se sont engagées auprès du Ghana et de la Côte d'Ivoire par le biais de nombreux échanges militaires et diplomatiques. Plus de 400 participants de dix pays ont assisté à Flintlock 2022, qui s'est tenu en Côte d'Ivoire l'année dernière. L'initiative de cette année vise à renforcer encore la capacité des pays alliés et partenaires à relever conjointement d'importants défis en matière de sécurité.
"Flintlock offre une opportunité d'entraînement essentielle pour les forces d'opérations spéciales américaines, africaines et internationales", a déclaré le contre-amiral de la marine américaine Milton J. Sands III, commandant du commandement des opérations spéciales américaines en Afrique. "Ensemble, nous travaillons à partager les meilleures pratiques pour relever les défis de sécurité au Sahel et au large des côtes de l'Afrique de l'Ouest. Une Afrique plus sûre et plus sécurisée conduira à une société mondiale et un environnement de sécurité plus prospères."
Plusieurs pays africains participent cette année, notamment l'Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Libye, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la Tunisie. L'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Canada, la République tchèque, le Danemark, la France, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, l'Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis figurent parmi les autres nations participantes. Les opérations du quartier général de l'état-major multinational basé à Accra, au Ghana, seront au centre des opérations cette année. Grâce à un scénario complet qui comprend le commandement et le contrôle de participants simulés dans diverses unités, les opérations du quartier général permettront d'évaluer et d'améliorer la capacité des participants à travailler ensemble pour résoudre les problèmes de sécurité régionale.
Dans le même temps, les partenaires occidentaux et africains s'entraîneront ensemble à distance avec la nation hôte africaine. Les exercices parrainés par l'US Africa Command renforcent les partenariats entre les organisations militaires et policières africaines, américaines et internationales, et améliorent l'interopérabilité pendant les crises et les opérations afin de renforcer la sécurité et la stabilité dans la région.
Atalayar
