La nouvelle gestion, incarnée par l’interaction du gouvernement avec l’affaire Souvi Ould Cheine montrer bel et bien l’avènement de la tolérance zéro et le dépassement de l’ère de l’impunité, a affirmé le président de la Commission nationale (mauritanienne) des droits de l'homme, Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny.

Me Bouhoubeiny a fait ces déclarations au cours d’une conférence sur les droits de l’homme tenue à Chatham House à Londres, en présence de l'ambassadeur mauritanien Sidi Ould El Hajj et du personnel de la chancellerie.

 Le président de la CNDH a exprimé, toujours à propos de la mort tragique de Ould Chein, qui a suscité avec élan d’indignation et de condamnation, sa satisfaction quant à la nouvelle approche transparente et objective prônée par les autorités supérieures du pays pour révéler la vérité, qui a commencé par une autopsie médicale.

 Il a fait part également de ses regrets que des tels actes se produisant dans un commissariat de police en Mauritanie, espérant que l’interaction manifeste et largement saluée se poursuive à tous les niveaux de l’instruction et au moment de la présentation du dossier devant les  autorités judiciaires.

La CNDH a accompagné l'affaire depuis le début, en formant en collaboration le Haut-Commissariat aux droits de l'homme une équipe d’enquête, a souligné Bouhoubeniy

L’exposé présenté par le président de la CNDH à  Chatham House a porté sur l’état des lieux des droits de l'homme en Mauritanie, l’interaction de la commission qu’il préside avec la question de l'esclavage et les efforts déployés par le gouvernement visant à " tourner enfin sa sombre page dans le pays".