L'armée malienne a annoncé, samedi, avoir tué une dizaine de jihadistes présumés dans le centre du pays, près de la frontière burkinabè, lors d'une attaque contre un convoi militaire.
Après une attaque entre Dinangourou et Mondoro contre un convoi militaire, près de la frontière burkinabè, l'armée malienne a annoncé, samedi 26 décembre, avoir tué une dizaine de jihadistes présumés, sans subir de perte.
L'attaque a eu lieu jeudi après-midi, a indiqué l'armée sur Twitter. "Le détachement accroché (par les assaillants) a bénéficié d'un appui de feu de l'aviation", a-t-elle dit, sans plus de détail.
Le bilan s'établit "côté ennemi (à) une dizaine de terroristes tués", sans perte en vie humaine pour les militaires maliens, selon la même source.
"Crimes de guerre" et "crimes contre l'humanité"
Le centre du Mali est pris dans un tourbillon de violences depuis l'apparition en 2015 d'un groupe jihadiste mené par le prédicateur peul Amadou Koufa, qui a largement recruté au sein de sa communauté.
Les affrontements se sont multipliés entre les Peuls, majoritairement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon pratiquant essentiellement l'agriculture, qui ont créé leurs "groupes d'autodéfense" notamment en s'appuyant sur les chasseurs traditionnels "dozos".
Dans un rapport transmis la semaine dernière au Conseil de sécurité de l'ONU, la Commission d'enquête internationale sur le Mali accuse de "crimes de guerre" l'armée malienne et d'autres protagonistes, et de "crimes contre l'humanité" les groupes jihadistes et une milice dogon.
Avec AFP