Alors que les résultats provisoires commencent à être officialisés par la CENI, en faveur du président Alpha Condé,  M. Cellou Diallo,  leader de l’UFDG,  revendique à son tour, la victoire au premier tour du scrutin.

 

L’UFDG, principal parti d’opposition en Guinée a dénoncé, mardi 20 octobre, une « fraude à grande échelle » visant à faire un hold up électoral en Guinée. Cellou Dalein Diallo et cie ont toujours manifesté leur inquiétude quant à la possibilité de leur confisquer leur victoire, par le pouvoir en place.

 

Toutefois, toutes les grandes organisations régionales africaines ont jugé le scrutin régulier. Des observateurs africains, qui étaient présents pour une fonction de supervision, ont également indiqué que les votes se seraient déroulées dans le calme et dans la paix, malgré quelques irrégularités notées ici et là.

 

Un second tour, s’il doit avoir lieu, est programmé le 24 novembre.

 

Sur (4) quatre circonscriptions sur les trente-huit que compte le pays, dont trois à Conakry et sa périphérie. M. Alpha Condé, qui brigue à 82 ans un troisième mandat controversé, l’emporte largement sur M. Diallo, d’après la commission électorale.

 

Mais pour l’instant, il semble impossible d’extrapoler un résultat national à partir de ces seules quatre circonscriptions.

 

Rappelons que Cellou Dalein Diallo avait indiqué hier, sur sa page facebook, être bloqué chez lui, par des engins militaires, qui empêchent toute entrée ou sortie de sa villa à Conakry.

 

Son responsable de la communication a indique que « Alpha Condé est en train de tout mettre en œuvre pour faire modifier les résultats sortis des urnes en sa faveur »,

 

Diallo avait affirmé lundi avoir gagné l’élection « dès le premier tour », une déclaration unilatérale qui a déclenché des scènes de liesse dans des quartiers de la banlieue de Conakry, son fief et celui de son parti, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), mais aussi la condamnation du parti au pouvoir ainsi que des violences.

 

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