Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani tente depuis plusieurs jours de se poser en interlocuteur entre les parties politiques maliennes belligérantes, dans l’espoir de trouver au plus vite une sortie de crise dans ce pays voisin, en proie à des violentes manifestations, qui se sont soldées par des morts et des blessés, au cours de  ces dernières semaines.

 

 

 

« Au plus fort de la crise à Bamako, Ghazouani tente de jouer les médiateurs », titre à ce propos le journal « Africaintelligence », réservant l’exclusivité de la suite de son analyse de l’ébullition malienne à ses seuls abonnés.

 

 

 

« Inquiet de la situation politique au Mali voisin, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani tente depuis plusieurs jours de se poser en interlocuteur en vue d'une sortie de crise », révèle le confrère.

 

 

 

Ghazouani s'était longuement entretenu, début juillet courant, avec son homologue malien Ibrahima Boubacar Keita, l’appelant à mettre en œuvre dans les meilleurs délais les recommandations émises par la CEDEAO (Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest).

 

 

 

Ce premier appel a été suivi d'un second contact téléphonique de l’homme fort de Nouakchott au Chef de l’Etat malien.

 

 

 

Parallèlement à cela, Ghazouani s'est entretenu avec plusieurs personnalités religieuses de premier plan au Mali afin de les persuader d'appeler au calme et d’œuvrer en faveur de l’apaisement.

 

 

 

 La séance à huis clos du sommet des cinq Etats du G5 Sahel et de la France abritée par la capitale mauritanienne Nouakchott le 30 juin dernier, avait été par ailleurs, mise à contribution, pour engager d’intenses discussions sur la crise politique au Mali.

 

 

 

Le président tchadien Idriss Deby avait appelé à cette occasion son homologue malien à former un Gouvernement d'Union Nationale dans les meilleurs délais, rappelle-t-on.