"Il est indispensable de radier la dette du continent (africain) pour qu'il soit en mesure de faire face à la pandémie et à ses conséquences sociales et économiques, et partant, être à même de profiter des cadres de l'intégration africaine et de travailler en perspective de l'horizon de l'Agenda 2063", a affirmé le gouvernement mauritanien .

 

Le ministère des affaires étrangères, de la coopération et des mauritaniens de l’extérieur a rendu public lundi 25 mai courant une déclaration à l’occasion de la journée de l’Afrique dans laquelle il affirme son attachement indéfectible aux idéaux et principes d'indépendance, de liberté, de paix, de justice et de progrès pour les peuples d'Afrique.

 

La Mauritanie a beaucoup apprécié dans ledit communiqué "les réalisations de l’organisation continentale tout au long de son parcours et loue en particulier les pas de géant franchis sur la voie de l’intégration africaine à travers notamment l'accord de libre-échange signé lors du dernier sommet de l'Union africaine à Niamey.

 

Nouakchott a souligné toutefois que il y a lieu de constater que de multiples défis dont notamment la pauvreté, la lutte contre le terrorisme, la fragilité des économies, la dette interpellent encore le continent.

 

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres estime, dans un appel lancé aux  États africains pour soutenir le secteur agricole, dans un contexte difficile dominé par la pandémie du Covid-19, pour sa part que le moratoire sur les dettes des pays les plus pauvres « n’est pas suffisant », et qu’il faut un allégement ciblé pour faire face à des « situations qui n’auront pas de solution ».