Les éléments du sixième régiment des Forces armées royales du Maroc ont déjoué un plan algérien visant à assurer une présence militaire des séparatistes du Polisario dans la région marocaine de Guerguerat, rapporte Assabah dans son édition du lundi 17 octobre. Selon les sources du journal, une vaste opération a été menée dans ce cadre, la semaine dernière, après que les FAR se sont aperçues de mouvements militaires suspects dans la région.
Ils ont alors intercepté des militaires du Polisario, accompagnés de six officiers algériens, dont un haut gradé. Tous les individus ont été arrêtés et les différents équipements militaires qui se trouvaient en leur possession ont été saisis, dont des mitraillettes, des jeeps et des petits canons.
Les sources d’Assabah expliquent que les Forces armées royales ont fait en sorte qu’aucun tir ne soit effectué lors de cette opération. Elles ajoutent qu’une enquête a été réalisée avec les différents individus arrêtés, avant de renvoyer certains d’entre eux chez eux.
Le quotidien souligne que les FAR ont préféré garder quelques séparatistes en état d’arrestation pour approfondir l’enquête.
Par ailleurs, Assabah constate que l’armée algérienne a tenu à garder cette affaire secrète, vu qu’aucun média local ne l’a reprise, pas même les sites web qui se sont spécialisés dans le suivi des événements à Guerguerat.
Pour rappel, le Polisario avait dépêché à la mi-août un escadron de 32 éléments armés à la lisière de Guerguerat, à 120 mètres de la positon des éléments de la Gendarmerie royale (une dizaine), dans une tentative désespérée de « stopper » les travaux de terrassement et d’asphaltage de la route reliant cette localité marocaine située intra-muros et le nord de la Mauritanie. Une escalade dangereuse orchestrée par Alger et dont le Polisario est l’agent d’exécution, menant une bataille par procuration contre les intérêts marocains.
Comme le rapportait le360, Alger et Nouakchott avaient convenu secrètement de délocaliser une partie de la population de Tindouf vers la ville marocaine de Lagouira, frontalière avec la ville mauritanienne de Nouadhibou. Un plan déjoué par le Maroc qui a réinvesti la région de Guerguerat, après un repli tactique suite à la conclusion de l’accord de cessez-le-feu de 1991.
Par ce plan ourdi dans les couloirs du fameux DRS algérien (Département du renseignement et de la sécurité), avec la complicité de Nouakchott, Alger a essayé en vain d’imposer le « fait accompli » au Maroc. D’où l’appel de l’ONU pour un retour au statu quo ante, appuyé par sa plus haute instance décisive, le Conseil de sécurité.
Une vérité qu’Alger, avec ses relais vénézuélien et uruguayen, a tenté en vain de maquiller en essayant de détourner le débat et faire accréditer la thèse d’une « violation de l’accord de cessez-le-feu » par le Maroc
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