La Force G5 Sahel informe, dans une note, avoir mené une opération au niveau de son fuseau Est (frontière Niger-Tchad), du 1er au 10 octobre 2019, dans le cadre de sa mission de lutte contre le terrorisme et de sécurisation des personnes et de leurs biens, spécialement dans les zones transfrontalières ce qui lui a permis d’opérer une «importante saisie d’armes».
«Le 3 octobre dernier, au cours d’une de leurs patrouilles, les éléments du bataillon nigérien ont découvert une importante cache d’armes dans une grotte au pied d’un mouvement de terrain», lit-on dans la note qui précise que ces armes sont notamment «des fusils mitrailleurs, des armes de poing, des roquettes antichars, des grenades et plusieurs caisses à munitions de petits calibres, ainsi que des appareils d’observation qui ont été trouvés par les soldats de la FCG5S (Force conjointe du G5 Sahel) à l’intérieur de la grotte après une fouille minutieuse».
La force conjointe du G5 Sahel, soutient qu’au lendemain de cette saisie, «un véhicule suspect de marque Toyota (modèle Hilux) a été appréhendé par une patrouille à trois kilomètres du poste de sécurité du bataillon de la Force conjointe». «Ce véhicule 4X4 en provenance de la Libye transportait à son bord cinq occupants. La fouille dudit véhicule a permis de saisir sur les occupants des armes de guerre munies de lunette de tir de précision avec laser et des munitions en quantité», poursuit le document.
Durant cette opération il y a eu «un soutien aérien des forces (…) du Niger et celles de l’opération Barkhane. Des aéronefs de ces deux forces ont ainsi assuré un soutien transport du PC tactique et effectués des missions de reconnaissance aériennes au profit des troupes au sol. Un largage de rations alimentaires de combat destinées au troupe en opération au sol a également été effectué», selon cette force conjointe.
Cette opération qui a duré dix jours, «a été ordonnée par le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) puis planifiée par le poste de commandement du fuseau et conduite sur le terrain par les militaires du bataillon de Madama au Niger».
Par Daouda ZONGO
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