N.B : Faut-il céder à la clabauderie émanant d'un kaléidoscope de pseudonymes barbares qui, je l'avoue donnent le cafard, et qu'on croyait se présenter à chaque fois sous une configuration nouvelle, alors que ce sont toujours les mêmes rats d'égouts?
Ces snipers de la toile qui ont dissuadé de nombreuses et célèbres plumes à publier leurs points de vue sur les réseaux sociaux d'expression française, particulièrement le portail de Cridem. Pourtant à sa création, le site Cridem qui était perçu comme un agora de la liberté d'expression au service du progrès social, est devenu presque le lit fertile de la délation voire du militantisme victimaire.
Alors ces étranges internautes, peuvent-ils nous empêcher de véhiculer en toute clarté, au vu et au su de tout le monde nos libres pensées, au moment même où eux s'adonnent à la conjuration tout en concoctant d' inavoués desseins caverneux ?
D'ailleurs il semble que cette fangeuse horde d'internautes tapie dans l'ombre derrière ses claviers pour proférer des insultes, ou donner des coups bas à tous ceux qui ne partagent pas ses opinions, n'ait rien compris de la trame intellectuelle qui court à travers mon article sur le colonel Ely Ould Mohamed Vall et encore...
Ces tartufes qui nous observent à travers les judas alors que nous cultivons la transparence, ces matamores (au sens étymologique) incapables de dévoiler leurs patronymes, agissant dans un environnement qui réponde probablement à leur stimuli, sont toujours à l'offensive pour faire désordre. Raison pour laquelle il faut coûte que coûte leur résister.
Sachez que le site de Cridem est un espace francophone où chaque mauritanien peut s'exprimer à condition qu'il respecte les règles déontologiques du savoir être. La critique constructive, le débat d'idées sont les bienvenus.
Est-ce trop demander à ces "hypocrites lecteurs" ( l'expression est de Baudelaire) de cesser leur ignoble stéréotypie à chaque fois qu'un Maure éternue, à supposer dans les lointains marécages inhospitaliers de la forêt amazonienne?.
Il est à souhaiter que le portail électronique de Cridem redevienne le réceptacle d'où s'abreuvent toutes les sensibilités endogènes et même au-delà dans un esprit de tolérance et d'émulation civique sincère. Fermons la parenthèse....
B/Un début de carrière brillant ..une fin mitigée:
En juin 2012 à Paris le colonel Ely Ould Mohamed Vall m'a appelé au téléphone pour me demander si je pouvais le mettre en contact avec la diaspora mauritanienne. J'étais à la fois flatté mais surtout désolé de ne pouvoir satisfaire de facto mon aîné.
Je lui dis que la majorité ici en France est Soninké. Une entité laborieuse loin de la politique, du militantisme. Ensuite il y a les Pular comportant beaucoup d'anciens militaires qui ont quitté les forces armées après les événements de 1987-1991.
Et "croyez-moi mon colonel ils ne vous aiment pas, ils vous rendent d'ailleurs responsable de la déportation de beaucoup de leurs parents quand vous étiez Directeur de la Sûreté Nationale". Cependant je ne connais que très peu de militaires négro-mauritaniens installés en France.
Deux ou trois sont venus s'entretenir avec lui, au même moment où j'ai pu avoir Mr Diagana Abdoulaye de Kassataya qui sollicitait une interview de l'ancien président, accompagnée d'un débat. On peut simplement dire que le colonel s'est jeté dans la gueule du loup.
Au printemps 2014, le même grand frère Ely m'appelle du même hôtel Concorde-Hayat à la porte Maillot. Cette fois le colonel précise son exercice en me parlant de la politique intérieure. etc..Je lui confie que je suis un homme libre et que personne ne peut me pousser à aimer ou détester quelqu'un. Je lui ai dit également...
C/Si j'étais le colonel Ely Ould Mohamed Vall:
Incontestablement Ely est une personnalité de premier plan depuis 1984. De par sa connaissance des dossiers sensibles depuis d'ailleurs le 16 Mars 1981 où feu le colonel Kader l'a appelé dans le bureau du colonel Maawiya, alors chef d'Etat-Major, jusqu'à l'élection présidentielle de 2007, le colonel Ely est l'une des bornes de la carte-mémoire de l'Histoire contemporaine mauritanienne.
Au fait quand on a une posture de cette dimension, on doit s'ériger en parapluie pour tous ses concitoyens en se mettant au-dessus de la mêlée. Si j'étais Ely Ould Mohamed Vall, je n'appartiendrais ni à l'opposition, ni à la majorité. J'adopterais une position médiane qui ferait de moi l'homme incontournable, le missi dominici soucieux de trouver la solution adéquate à tous les litiges, sollicitant des réformes, dénonçant les abus, proposant ses services à l'ensemble du peuple mauritanien, surtout à la frange la plus démunie.
Mais en adoptant une position partisane le colonel Ely "avilit sa muse" et affaiblit sa stature. En descendant dans l'arène politique où tous les coups sont permis, l'homme se dévoile pour ceux qui des décennies durant l'idéalisaient, ne connaissant de lui que le calme olympien d'un brave guerrier.
Voilà que l'aîné, au lieu de se détacher des réalités terrestres pour accéder au "nîrvana", se frotte plutôt au parterre qu'il n'a réellement jamais connu. Au plan international, Ely occupe une place de choix auprès de la "Chiraquie" française, et surtout du congrès juif mondial, l'instrument qui dirige le monde.
Pourquoi ne pas faire profiter son pays de cette manne au lieu d'entretenir un climat de tension fratricide, qui à la longue le fragiliserait lui-même. Quand les feuilles d'un arbre tombent, il faut avoir peur pour le tronc voire les racines.
Le slogan qui consiste à dire la Mauritanie d'abord avant ma famille, est creux. Rares sont les personnes qui ont pitié de la Mauritanie sinon elles ne se seraient pas enrichies sur son dos. Ah si j'étais Ely Ould Mohamed Vall..!!!
Ely Ould Krombelé