La candidature bénie par le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz du ministre de la Défense nationale, le Général de division Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould Ghazouani semble bénéficier de l'unanimité des Mauritaniens, aussi bien au sein des forces armées et de sécurité que des civils.
Certes, il y a des rares exceptions, mais rapportées à la pratique démocratique qui prône la règle de la majorité, elles n’impacteraient point l’orientation générale et précipitée visant à assurer de l’élection de l’homme dés le premier tour de cette Présidentielle décisive de 2019.
Voire plus, puisque l’homme a pu s’attirer les bonnes impressions de l’opposition radicale, qui ne lui reproche aucun acte politique grossier, déplacé ou injurieux au cours des dix dernières années, bien qu’il était et demeure le deuxième homme le plus puissant du pouvoir depuis 2008.
Par ailleurs, l’opposition au Président Aziz ne signifie pas forcément s’opposer à son compagnon d’armes et à son inséparable ami de longue date Ould Ghazouani.
En effet, l’homme peut poursuivre avec plus de dextérité, sagesse et droiture le processus engagé par le Président Ould Abdel Aziz, renforçant ses points de force et corrigeant les points de faiblesse de son ère pendant la décennie passée.
Ce qui signifie à titre d’exemple, que Ould Ghazouani pourrait adopter, et il en a la bienséance, un dialogue inclusif intégrant toutes les forces vives de la Nation, y compris l’opposition radicale, régler de manière plus curative le passif humanitaire, s’attaquer aux racines du mal du siècle qu’est la persistance de l’esclavage et de ses séquelles, avec efficacité et détermination, loin de toute démagogie et improvisation, notamment en prônant des solutions bénéficiant de la bénédiction de toutes les composantes nationales de cette chère Patrie.
Des nobles objectifs pour lesquels le Président Ould Abdel Aziz a tout sacrifié afin qu’ils soient atteints et une réalité vécue, mais dont la concrétisation requiert le temps suffisant, que la Constitution qu’il a juré et tenu de respecter ne permet pas, étant donné qu’il doit s’en aller à la fin de son second et dernier mandat.
La lecture de cette image conduit en toute logique tout observateur averti et politique éclairé à considérer de facto Ould Ghazouani un « Président avant l’heure », tant par les faits frappants de son parcours sans faute que par la nécessité pour le pays de préserver le Tout sécuritaire.