Les écoles privées en Mauritanie réclament, dans un communiqué reçu mardi à APA, une formule « consensuelle et applicable » qui leur accorde des facilités de paiement de leurs impôts, exigé par les services fiscaux sous peine de fermeture.
« Nous avons soumis, au cours des négociations avec la direction des impôts, un certain nombre de propositions allant dans le sens du dépassement des arriérés contre le paiement de la totalité des sommes dues », indique le communiqué signé par le Syndicat national des acteurs de l’enseignement privé en Mauritanie (SNAEPM).
La direction des impôts avait annoncé, il y a une semaine, une décision de fermeture de 9 écoles sur un total de 410 dans le pays après que celles-ci ont refusé de verser leurs impôts.
Dans son communiqué, le SNAEPM précise avoir également proposé le paiement des impôts sous forme de tranches au cours des mois restants de l’année et non en un seul montant.
Il a fait savoir que ses doléances n’ont pas été favorablement reçues par ses interlocuteurs qui exigent le versement immédiat de la totalité de la somme due, avec les arriérés, les majorations, les amendes, etc.
De l’avis du syndicat, l’intransigeance des services fiscaux mène à la poursuite de la fermeture des écoles ou à faire payer aux parents d’élèves des charges supplémentaires.
Il s’agit là d’une situation préjudiciable pour l’avenir des élèves, surtout les candidats aux examens nationaux comme le baccalauréat et le concours d’entrée au cycle secondaire, prévient le SNAEPM.
Les écoles privées mauritaniennes avaient entamé, il y a une dizaine de jours, une grève pour protester contre lesdites mesures fiscales avant de la suspendre suite à des engagements donnés par la ministre de l’Education nationale.
APA