La société indienne privée Olam s’est retirée du marché d’extension du port de Nouakchott, annoncé en novembre dernier par le gouvernement mauritanien.
La société aurait pris cette décision après avoir constaté, selon des sources citées par le confrère « Saharamedias », le non respect des mauritaniens de leur engagement fixé dans l’accord, selon lequel, Olam se chargera de la gestion des conteneurs.
Le port de Nouakchott devrait être doté, selon l’accord unilatéralement annulé par Olam; d’une extension financée et réalisée pour une enveloppe de 390 millions de dollars, selon les propos du ministre mauritanien de l’Economie et des Finances Moctar Ould Diay, tenus en novembre 2018.
Les travaux initialement prévus, qui devraient durer 24 mois, portaient sur la construction de deux quais : un pour les contenais dont la profondeur des eaux atteindra 16,5 mètres et un pour le déchargement des hydrocarbures.
« Ce dernier permettra d’accueillir des bateaux ayant jusqu’à 50.000 mètres cubes de contenance afin de résoudre le problème résultant du déchargement des hydrocarbures à Nouadhibou et leur acheminement sur Nouakchott avec des coûts additifs », avait-il confié à l’époque, affirmant que « le chantier offrira 750 emplois pendant la période des travaux et 500 emplois permanents pendant la période de gestion ».
Chaque conteneur de 20 pieds de longueur déposé au quai versera 50 dollars au trésor public, un chiffre qui passe à 75 dollars pour les conteneurs de 40 pieds, a ajouté le ministre.
Quant aux hydrocarbures, chaque mètre cube déchargé dans le quai versera deux dollars au trésor public, a-t-il indiqué, soulignant que ces recettes seront obtenues nonobstant les autres taxes imposées au port.
Le ministre a en outre signalé que la Mauritanie récupèrera le port au bout de 30 ans et si l’investisseur se rétracte, le pays aura bénéficié d’infrastructures précieuses et ne perdra rien.
Agences