L’enregistrement audio de Cheikh Ridha, relatif à ses créances et à ses efforts pour apurer ses dettes dans les plus brefs délais, ne sont pas passés inaperçus.
Certains y ont perçu une part d’insolvabilité éventuelle, tandis que d’autres ont inscrit l’enregistrement dans le cadre de la moralité requise en matière de modestie, d’humilité et du besoin de l’assistance providentielle.
Toujours est-il que quelques heures après la circulation de ces enregistrements, les dons faits à l’endroit de Cheikh ont commencé à tomber.
Une femme aurait mobilisé 50 millions, un homme 14 et sa propre sœur de 29.
Des enregistrements évoquent aussi le don d’une autre dame de bijoux en or.
Le bureau du Cheikh aurait également procédé sans attendre à régler certaines créances. Une femme aurait perçu ainsi 5 sur 10 millions de dettes.
De l’autre côté, les blogueurs ont jugé nécessaire l’intervention des autorités pour inventorier les dettes et organiser leur règlement.
Le professeur universitaire Dr Ely Ould Sneiba a écrit à ce propos un tweet intitulé « afin d'éviter une crise sociale ravageuse »
Aucun créancier n'a déposé jusqu’à présent de plainte ou solliciter l’intervention des autorités pour avoir ses droits
Cette controverse reste encore circonscrite aux salons et aux enregistrements WhatsApp ainsi qu’au village « Teyssir », au Nord de Nouakchott où réside Cheikh.
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