Le Président du Groupe « Atlanticmedia » de communication Mohamed Salem Ould Haiba, affirme dans une déclaration de presse, le besoin pressant de la Mauritanie d’aujourd’hui, d’une large et clairvoyante vision, afin d’assurer une reconstruction bâtie sur des fondements sociaux et politiques sains.
« Le Président Ould Abdel Aziz est la personnalité qui assume la responsabilité de l'intérêt de la Mauritanie et doit en conséquence, engager résolument le pays sur la bonne voie et ne pas le laisser entre des mains inconnues, qui ne se préoccupent aucunement de son développement, de sa stabilité et de sa prospérité », a-t-il dit.
Ould Haiba a insisté dans ses propos médiatiques sur la reconstruction et la nécessité de renouveler le vécu national, à travers la poursuite de l'ambition projet de société, qui prend en considération, selon ses dires, la société mauritanienne profonde, qui, indique-t-il, accorde la priorité à certains particuliers, parmi les fils du peuple mauritanien, autrement dit, « Salihines et leurs fils » (hommes saints).
« J’appelle Ould Abdel Aziz à entourer de tous les soins et toute l’attention les Oulémas, les Imams, les érudits et les vénérés de la société, qui représentent la perche du salut et sans lesquels, point de renaissance ou de réussite», a-t-il ajouté, rappelant l’expérience qu’il détient des hommes de Dieu, auxquels il fait confiance et témoigne une grande attention.
Commentant la récente interview accordée par le Président mauritanien Ould Abdel Aziz au magazine « Jeune Afrique », Ould Haiba a appelé l’homme fort du pays à fermer ses oreilles aux applaudissements faits par certains membres du régime, qui le félicitent et l’encouragent, pour avoir décider de quitter le pouvoir.
« Le Président doit savoir que l'intérêt de la Mauritanie est dans sa main et qu’il est inacceptable qu’il le laisse à la merci de l’incertain », a-t-il poursuivi, précisant que Ould Abdel Aziz doit, au contraire, prendre conscience de la responsabilité dont il est investi, de parachever les chantiers engagés et de réaliser que les citoyens qui n’ont pas fait de commentaire sur sa décision, à la suite de ses déclarations, sont affectivement plus proches de Son Excellence que les thuriféraires hypocrites, qui agissent non seulement par reconnaissance aux importants acquis réalisés par le Chef de l’Etat ou par désir davantage de progrès et de prospérité de l’Etat de droit dans le pays, plutôt, par la seule cupidité du pouvoir.
Pour illustrer le droit prioritaire de Ould Abdel Aziz à un 3e mandat à la tête du pays, le Président du Groupe « Atlanticmedia » de communication a cité l’exemple de la Chancelière allemande Angela Merkel, élue par les députés de son pays pour un 4e mandat aux commandes de cet Etat, modèle dans l’exercice démocratique.
« Ce qui a été réalisé, sous la direction de Ould Abdel Aziz mérite à bien des égards d’être préservé et entretenu », a affirmé Ould Haiba, rappelant entre autres de ses acquis faits pour la Mauritanie, l’enrôlement biométrique et la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme et l’excès et l'immigration clandestine
« La présence des Oulémas, des Imams, des érudits et des hommes du savoir parmi nous, est le secret de la quiétude qui prévaut au sein de notre société ainsi que de notre distinction, dans les pays du monde, qui nous a permis de relever tous les défis », a dit le Président du Groupe « Atlanticmedia » de communication.
« Ould Abdel Aziz doit être conscient du fait, que les Etats sont édifiés sur des bases sociales élevées et saines, leur permettant de puiser leurs forces et leurs énergies nécessaires », a-t-il ajouté.
« Et puisque Ould Abdel Aziz accorde à ces Salihines et consorts, , vecteurs de la stabilité et de la reconstruction des Etats, une place privilégiée, il serait superflu de l’appeler à leur témoigner tous les égards, », a-t-il indiqué.
Ould Haiba a appelé de nouveau Ould Abdel Aziz, à ne pas laisser la Mauritanie à son triste sort, coûte à rectifier sa décision de ne pas briguer un 3e mandat à la tête du pays, annoncée dans « Jeune Afrique ».
« Ce ne sont pas là les propos des flatteurs ou des opportunistes, mais bien au contraire, la VERITE incontestable reconnue par tous aujourd’hui », a poursuivi Ould Haiba.
« Ould Abdel Aziz a hérité une Mauritanie malade et souffrante, qu’il s’est déployé depuis son élection à la magistrature suprême, à soigner ses maux jusque-là inguérissables voire sans cesse aggravés, redorant son blason et la plaçant au centre des Nations du monde », a-t-il dit, soulignant que le Président a également jeté les bases d’une nouvelle Mauritanie, jouissant de ses valeurs, de ses richesses et de son patrimoine.
Il a cité à ce propos, entre autres, le changement de la monnaie et de l'hymne, l’organisation réussie du sommet arabe et attendu de celui de l’Union Africaine, la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme et l'immigration clandestine, en plus du climat de sécurité vécu par les citoyens partout dans le territoire national « considéré par l'Occident comme une expérience exclusive à la Mauritanie » ; sont autant de raisons, qui font reposer la responsabilité du pays sur les épaules de Ould Abdel Aziz et qu’il est tenu d’assumer.
Ould Haiba a conclu ses déclarations, en exprimant une autre demande « pressante », précisant que Ould Abdel Aziz doit augmenter à 70 ans l'âge de la retraite dans la fonction publique et dans les institutions publiques, militaires et sécuritaires.
« Dés que les ainés commencent à exceller et à donner le meilleur d’eux-mêmes, ils sont pris de court par la retraite, faisant perdre à leur pays, leur rare expérience et laissant leur place au sein des institutions étatiques à une nouvelle génération, agissant suivant une politique d’improvisation, de dispersion et de tâtonnement », a-t-il conclu.