Accusation de viols contre Tariq Ramadan: l'alibi non vérifié de l'islamologue

mar, 02/06/2018 - 10:50

Visé par deux plaintes pour des faits qui auraient été commis en France en 2009 et 2012, Tariq Ramdan a été mis en examen pour viol et viol sur personne vulnérable.

 

L'islamologue suisse, mis en examen pour viols , a réservé un billet d'avion Londres-Lyon le 9 octobre 2009, date de l'agression présumée de l'une des plaignantes.

Tariq Ramadan a-t-il un alibi dans l'une des affaires de viol qui le vise? Selon les informations du Parisien, l'islamologue suisse, mis en examen pour viols vendredi dernier, a réservé un billet d'avion Londres-Lyon le 9 octobre 2009, date de l'agression présumée de l'une des plaignantes qui se présente sous le pseudonyme de "Christelle".  

D'après ce document, l'intellectuel musulman se serait posé le jour-même à 18h35 à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Or, la victime présumée explique avoir été violée dans l'après-midi.  

LIRE AUSSI >> Caméras, sionisme et Jeremstar... la défense complotiste des pro-Tariq Ramadan  

Problème, poursuit Le Parisien, cette pièce n'a pas été transmise début décembre au service en charge de l'enquête préliminaire. La note a été égarée pour une raison inexpliquée. Les enquêteurs n'auraient été informés de son existence que jeudi dernier, jour où Tariq Ramadan a été confronté à son accusatrice.  

"Des coups, des violences sexuelles, des mots ignobles"

L'alibi n'a donc pas à ce stade pu être vérifié, ce que dénonce la défense du théologien. Maîtres Bouzrou et Granier demandent à la ministre de la Justice Nicole Belloubet la saisine de l'Inspection générale de la justice.  

LIRE AUSSI >> Tariq Ramadan, l'islamologue à scandales 

Christelle a expliqué en novembre dernier sur BFMTV la scène de violdont elle accuse Tariq Ramadan le 9 octobre 2009 dans un hôtel de Lyon. Elle décrit des violences qui auraient duré pendant des heures: "des coups, des violences sexuelles, des mots ignobles, d'une vulgarité sans nom". "Je hurlais au secours, je hurlais 'non' et plus je hurlais, plus il cognait"; poursuit-elle.  

La deuxième plaignante, Henda Ayari, accuse l'islamologue de l'avoir violée dans un hôtel parisien en 2012. Tariq Ramadan nie les faits qui lui sont reprochés.  

Par LEXPRESS.fr

SMS ATLASINFO