Le 30e sommet de l’union africaine a pris fin ce lundi 29 janvier 2018 à Addis Abeba en Ethiopie avec l’adoption de toutes les décisions soumises.
Les chefs d’États et de Gouvernement, ou leurs représentants réunis en session de clôture de 14h à 18h ont adopté selon Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’UA tous les rapports que leur ont soumis, le comité des représentants permanent des pays de l’union (ambassadeurs) via le Conseil Exécutif de l’UA (ministres des affaires étrangères). « Nous avons adopté toutes les décisions qui ont été soumises, notamment la question du Sahara Occidental. En Juillet dernier une décision 653 a été adoptée par votre auguste assemblée qui demandait au président de la commission et au président en exercice d’interagir avec toutes les parties, avec les Nations unies, avec les leaderships africains pour faire avancer ce dossier. Cette décision 653 reste également valable. Un rapport détaillé vous sera fait au prochain sommet à Nouakchott en Mauritanie », a-t-il annoncé avant le discours de clôture du nouveau président de l’UA, Paul Kagamé.
Alors qu’on s’attendait à la lecture du communiqué sanctionnant les travaux de ce sommet, Paul Kagamé comme Faki s’est lancé dans des annonces. « Nous allons finaliser la question du libre-échange lors du sommet de Kigali qui se tiendra à la fin de la troisième semaine de Mars prochain » a-t-il annoncé, sans commenter les différents rapports adoptés par ce 30e sommet de l’UA.
Peu avant la cérémonie de clôturee Ibrahim Sani Abani, le secrétaire général de la CEN-SAD, avait confié annoncé la création d’un observatoire continental pour la migration africaine et la création d’un poste d’envoyé spécial pour la migration. Plusieurs autres sujets ont été débattus lors de ce sommet, notamment la réforme Kaberuka conduite par le président Paul Kagamé et qui propose la création d’une zone de libre-échange continental, le marché unique du transport aérien, le passeport africain, l’indépendance financière de l’UA vis-à-vis des pays donateurs avec la taxe 0,2% prélevé sur les importations des produits éligibles ; La question de la migration conduite par le Roi du Maroc ; L’égalité du genre ; La lutte contre le changement climatique et contre la faim en Afrique.
Philippe Kouhon, envoyé spécial à Addis Abeba
Afrikipresse.f