La nomination du Vice-président ne veut pas dire nécessairement l’attribution de cette fonction à des franges sociales ou ethniques en Mauritanie, a dit le leader du parti El Wiam, Boidiel Ould Houmeid, qui a demandé de dépasser certaines pratiques politiques en vigueur dans le pays.
Il y a des mesures manifestes qui risquent de devenir légitimes ou constitutionnelles, comme l’attribution du poste du Premier ministre aux habitants de l’Est ou plus précisément aux gens du Hodh Charghi, a-t-il ajouté.
Des propos qui ont provoqué un tollé dans la salle et qualifiés par certains jeunes de déclarations régionalistes inacceptables, provenant d’un président d’un parti politique, de surcroît, d’une personnalité politique bien respectée par les mauritaniens.
Les dépités contre ces propos ont même appelé leur auteur, non seulement à y renoncer dans l’avenir, mais également, à présenter des excuses…