Le monde est divisé en deux camps antagonistes. La chine dirigerait le clan gagnant.

jeu, 12/21/2017 - 13:49

Récemment, nous avons publié un article intitulé « La Chine a gagné. », gagné quoi, gagné contre qui se demande-t-on avec raison (1).  Selon le magazine Time, la Chine totalitaire aurait gagné la guerre commerciale que se mènent les grands conglomérats économico-financiers mondialisés. Nonobstant le fait que les protagonistes en guerre dans cette affaire ont changé de camp, il s’agit bien du même conflit inter-impérialiste amorcé financièrement et politiquement lors de la Grande dépression (1929); poursuivi militairement et diplomatiquement lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), continuer sous forme de « guerre froide » (1945-1991) et qui aurait connu récemment de nouveaux développements. Pour mémoire, rappelons que 1929 marque la plus grave crise économique qui ait ébranlé le mode de production capitaliste depuis son apparition. Cette Grande dépressionéconomique fut moins ressentie dans les pays peu intégrés au mode de production capitaliste comme l’Union soviétique et la Chine féodale (2).

 

D’une dépression (1929) à une autre (2007-2008).

En conséquence de cette crise économique le monde connut divers conflits militaires (Mandchourie, Corée, Éthiopie, Albanie, Espagne, etc.) et c’est C’est en 1939 que débuta la Seconde Guerre mondiale où se sont affrontés les États totalitaires de l’Axe Berlin-Rome-Tokyo et les États libéraux de l’Axe Washington-Londres-Pékin-Moscou (3) qui se prolongea par la guerre froide entre le camp Atlantique-OTAN appelé « libéral » et le camp soviétique-Comecon appelé « totalitaire socialiste » (1945-1991). Étrangement, au cours de ce conflit, suite aux jeux d’alliances entre gouvernements libéraux et totalitaires, Moscou ne se retrouva pas dans son camp de prédilection, cela est dû au fait que Moscou et Berlin étaient en concurrence directe pour le contrôle des pays de l’Europe de l’Est, la zone d’influence historique de l’Allemagne prussienne (Lebensraum ou espace vital) (4). Par ailleurs, comme conséquence de la Seconde Guerre en Asie, en 1949, le camp soviétique- totalitaire fut rejoint par le cinquième de la population mondiale (en ce temps-là la Chine comptait 500 millions d’individus, elle en compte aujourd’hui 1,3 milliard). (5) Peu de gens considérèrent l’importance de ce retournement historique majeur.

 

Rappelons que Staline est mort en 1953 et que Mao Tsé-toung est décédé en 1976 emportant avec lui les derniers tenants du développement économique capitaliste selon le modèle soviétique-stalinien (primat absolu à l’industrie lourde). La Bande des quatre, comme les appelaient les maoïstes, restait bloquée au stade industriel et commercial du développement économique capitaliste d’État et les chefs de la bande étaient incapables d’imaginer le « Grand bond en avant bancaire » nécessaire pour passer au capitalisme financier globaliser. Sous Deng Xiaoping (1978), la Chine connut sa phase de « take off » et d’émergence industrielle moderne, concurremment à sa phase de financiarisation-globalisation. La Chine conserve toujours ses colonies intérieures (Tibet, Sinkiang, Mandchourie, Mongolie-Intérieure) dont le poids démographique et économique est négligeable par rapport à l’ensemble national chinois et elle récupérera probablement un jour sa colonie taïwanaise après Hong Kong et Macao.

 

Notez que l’URSS ne connaitra cette rupture définitive et la déconfiture de sa vieille garde soviétique- stalinienne- khrouchtchévienne qu’en 1989 avec la nomination de Mikhaïl Gorbatchev (6). C’est Vladimir Poutine (2000) qui complètera l’oeuvre  de « financiarisation, mondialisation » de l’économie russe après l’implosion de l’empire soviétique, le démantèlement de l’URSS et le délestage sous Boris Eltsine (1991) de ses encombrantes et coûteuses colonies intérieures. Par la création de La Communauté des États indépendants(CEI), la Russie officialisa la mutation de ses colonies intérieures en néo-colonies « indépendantes » (7) plusieurs années après la « libération » (sic) des colonies des puissances occidentales d’Afrique et d’Asie (1946-1975) et leurs transformations en néo-colonies « indépendantes ayant droit à leur autodétermination » (sic).

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Une nouvelle manche commence en 2007.

 

Il y a eu ensuite la crise financière de 2007-2008, amorcée aux États-Unis et qui se répandit dans le monde entier. Cette crise systémique fut tout aussi sévère que celle de 1929, mais les puissances capitalistes « émergentes » du BRICS en atténuèrent les effets en Occident, indice déjà, que le développement impérialiste mondialisé avait pris une nouvelle tangente globalisée (8).

 

Nous voici en 2017 et le prestigieux magazine de gouvernance Time annonce, avec amertume, qu’il considère que la Chine totalitaire a gagné la plus récente manche du conflit qui oppose depuis un siècle l’axe capitaliste totalitaire à l’axe capitaliste libérale. Méfiance cependant, cette manche gagnée ne signifie pas que l’axe totalitaire globalisé ait remporté définitivement la guerre contre l’axe libéral mondialisé. Pas davantage que la victoire américaine lors de la Seconde Guerre mondiale n’a marqué la fin du conflit entre les deux camps impérialistes; ni que l’effondrement du gouvernement bolchévique-soviétique-totalitaire n’a sonné le glas de la puissance impérialiste russe. De fait, comme nous le verrons plus loin aucun des deux camps impérialistes ne peut remporter cette guerre pour la survie du mode de production capitaliste. Chacun d’eux ne peut que retarder l’échéance de la déchéance de ce mode de production moribond auquel la classe ouvrière devra un jour se résigner à mettre fin et lui administrer le Coup de Jarnac.

 

Depuis le commencement du capitalisme, nous avons observé qu’au cours des périodes de croissance économique ce sont les pays de l’axe libéral qui détiennent le haut du pavé, on leurs attribuent même le titre d’« État providence » pour la classe « moyenne » (sic) et pour l’aristocratie ouvrière embourgeoisée (sic). Les hausses de productivité, résultantes de la mécanisation du travail salarié, permettent au grand capital mondialisé d’améliorer sensiblement les conditions de vie et de travail de ses esclaves salariés (la Chine en est à cette étape en ce moment). Par contre, sous le mode de production capitaliste, une période de prospérité prépare toujours une nouvelle crise de surproduction relative (9) qui éclate habituellement sous la forme d’une crise boursière, monétaire ou bancaire, bref d’une crise financière, attestant que c’est par son talon d’Achille qu’un système s’enlise et trébuche. Pendant ces périodes de crises systémiques récurrentes, l’axe totalitaire des alliances impérialistes mondiales se renforce et les États bourgeois de l’axe libéral se radicalisent à droite, la go-gauche « démocrate » réformiste (ayant eu la chance de se discréditer), est écartée de la direction de l’État bourgeois tétanisé. Cette alternance des états-majors bourgeois de gauche et de droite fait dire aux plumitifs de service que « La Chine a effectivement inventé le modèle économique totalitaire le plus efficace économiquement uniquement parce que nous avons eu la stupidité de la laisser envahir nos pays avec ses produits alors qu’il suffirait d’avoir quelques droits de douane comme c’était le cas avant pour être préservés des mains voraces de nos amis chinois. »  « La nouvelle prédominance du modèle de capitalisme centralisé met à mal la vision occidentale selon laquelle toutes ces économies émergentes auraient fatalement dû embrasser la démocratie libérale, entamer des «réformes de marché», «ouvrir» leur économie, faire évoluer leurs institutions vers un modèle multipartite. En réalité, le capitalisme d’État, dans lequel la puissance politique est doublée de celle de l’économie, est celui qui est imité par des puissances occidentales, qui défendent plus ouvertement que jamais leurs intérêts nationaux » (10).

 

Faut-il rappeler à cet expert que c’est sous le capitalisme libéral et décentralisé que 150 mégaentreprises mondialisées ont centralisé 50% de la valeur marchande industrielle internationale ? Faut-il rappeler à ce cacique que la Chine a ouvert ses frontières au libre marché et que ce sont les entreprises multinationales occidentales qui, ayant délocalisé leurs unités de production vers la Chine, ont ensuite exigé que leurs gouvernements occidentaux ouvrent les frontières à leurs produits moins chers ?

 

Faut-il rappeler à ce thuriféraire que si demain les États bourgeois occidentaux rehaussaient leurs tarifs douaniers ils provoqueraient une terrible inflation dont les prolétaires consommateurs feraient les frais, provoquant par ricochet des revendications pour des hausses de salaire vis-à-vis les entreprises multinationales qui seraient poussées à quitter le « foyer » national (sic) ? Faut-il rappeler à ce spécialiste que le rehaussement des barrières tarifaires provoquerait l’effondrement des monnaies du commerce international (dollar, euro, yen, yuan) (11) ? De toute manière, il est ridicule de tenter de partager les responsabilités entre les entreprises selon leur « nationalité » puisqu’en ce monde globalisé les actionnaires multinationaux essaiment leurs capitaux dans des conglomérats multinationaux chino-irano-occidental ou russo-allemand suisse ou autres combinaisons transnationales de profitabilité. Par la suite, l’ensemble des profits de ces consortiums apatrides transite par des paradis fiscaux sans odeur ni saveur nationale. D’ici là, laissons les gogos altermondialistes et la go-gauche réformiste signer des pétitions de protestation contre les abris fiscaux qui finiront au fond des placards de concertation gouvernementaux.

 

Le modèle chinois existait déjà.

 

Faut-il rappeler aux plumitifs médiatiques que la Chine n’a rien inventé et que le modèle impérialiste chinois est économiquement et politiquement très semblable aux modèles allemand, espagnol, portugais, hongrois, italien, japonais, chinois et soviétique de l’entre-deux-guerres, dans lequel le capitalisme d’État national(socialisé disait-on en URSS) était la forme des rapports sociaux entre le pouvoir économique hégémonique et le pouvoir politique à son service exclusif. Ce que l’État pétainiste, puis gaulliste et britannique, puis canadien et américain imitèrent pendant et après la guerre (économie de guerre disait-on alors). Étant donné qu’une nouvelle guerre mondiale se prépare, les experts ne devraient pas s’étonner qu’au-delà de la façade électoraliste démocratique lézardée, les deux camps impérialistes concurrents resserrent leur emprise sur les rapports sociaux de production, sur la classe prolétarienne, enjeux de cette guerre sans fin, et sur les conditions de valorisation du capital, l’objet de cette concurrence plus ou moins libéralisée et de cette guerre à venir, et à finir.

 

Selon l’expert Marc Vandepitte, « L’économie chinoise est et reste un système hybride où l’État exerce un contrôle fort et autorise le marché dans certaines limites. C’est le socialisme dit “à caractéristiques chinoises”. Les marchés doivent jouer “un rôle décisif” dans l’octroi de moyens, mais en même temps les autorités doivent jouer “un plus grand rôle” dans l’économie (…) L’expression “rôle décisif” visait surtout à rassurer  les marchés financiers. » (11). Quand on élague le sophisme de cette langue de bois bureaucratique, on constate que l’économie de toutes entités capitalistes est « hybride » c’est-à-dire que les États exercent un contrôle et autorisent (intègrent) les marchés, notamment financiers. Ainsi, en France, en 1946, 75% de l’économie nationale française était sous contrôle gouvernemental, puis ce taux a été réduit pour être ensuite réaugmenté lors du Programme commun (socialiste-communiste) et ainsi de suite. Tantôt l’État bourgeois socialise les pertes capitalistiques, tantôt l’État bourgeois privatise les profits capitalistiques. La Chine suit en cela le modèle capitaliste traditionnel.

 

Nous l’affirmons depuis quelques années déjà, Lénine s’est fourvoyé quand il a annoncé en 1916, de façon prématurée, que le mode de production capitaliste, en phase impérialiste, avait complété le partage du monde entier et réalisé la totalité du développement des forces productives sociales qu’il était à même d’engendrer (12). Le développement chinois ne fait que commencer tout comme celui de l’Inde avec ses 1,3 milliard de producteurs-consommateurs qui seront appelés à contribuer à l’expansion impérialiste mondialisée immédiatement après les 800 à 900 millions de prolétaires chinois sous capitalisme d’État(comme les autres États assujettis au mode de production capitaliste).

 

Il faut dire que les statistiques économiques du soi-disant « modèle chinois » sont éloquentes. De fait, il faut revenir à 1942-1945, l’économie de guerre aux États-Unis, pour retrouver des statistiques comparables. Déjà, alors que la Chine amorce son décollage économique avec à peine 300 millions de prolétaires consommateurs les statistiques sont extraordinaires. « Ces 35 dernières années, la croissance a été tout bonnement phénoménale. Le PNB par habitant a été multiplié par 17, oui vous lisez bien, par 17. En comparaison, celui de l’Inde a quadruplé pendant la même période. Entre 2003 et 2013 l’économie des pays industrialisés a connu une croissance de 16%, en Chine elle a été de 165% et en Inde de 102%. En outre il ne s’agissait plus de “davantage des mêmes choses”, car la productivité elle aussi a bondi en avant. Aujourd’hui un ouvrier chinois moyen produit cinq fois plus qu’il y a vingt ans. Pour rendre plus concrètement cette poussée de modernisation : tous les deux ans, la Chine produit autant de ciment que les États-Unis pendant tout le vingtième siècle. La Chine produit aujourd’hui autant d’acier que le reste du monde. En 15 ans la Chine a posé 20.000 km de voies ferrées pour des trains à grande vitesse, soit davantage que le reste du monde. D’ici 2025 elle prévoit encore 15.000 km de plus. Deux tiers de tous les aéroports en construction se trouvent aujourd’hui en Chine. D’ici 2020 il y aura 240 aéroports. Il a fallu 150 ans à la Grande-Bretagne, là où la révolution industrielle a commencé, pour doubler son revenu par habitant. Aux États-Unis il a fallu 30 ans. En Chine c’est le cas tous les sept à dix ans, et en outre sur une bien plus grande échelle. Aujourd’hui le PNB chinois est plus élevé que celui de l’économie entière de 154 pays.  En 2005 le secteur des services représentait 41% du PNB, en 2016, 52%. Les exportations comptaient en 2005 pour 37% ; en 2016 elles avaient baissé à 20%. Par ailleurs la Chine n’est plus un pays de transit où les marchandises sont assemblées avec peu de bénéfice pour le pays même. Aujourd’hui la Chine ajoute 76 % de valeur à ses produits d’exportation. Dans l’UE ce chiffre est de 87%. La Chine est actuellement au sommet de l’innovation : 40 % de tous les brevets dans le monde sont chinois, soit davantage que ces trois pays réunis : les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud » (13).

 

Et l’expansion du Grand capital multinational « chinois » ne fait que commencer le long de la « Nouvelle Route de la soie » (le nom que les capitalistes chinois donnent à leur plan d’expansion impérialiste sur le modèle de l’empire hollandais du XVIIe siècle), à moins que l’alliance des États pseudo libéraux démocratiques occidentaux, soit assez fous, pour provoquer le dragon chinois et l’Alliance de Shanghai dans une guerre nucléaire (14). Alors là vous comprendrez pourquoi un énergumène comme Donald Trump a été placé à la tête du rafiot américain déglingué et en perdition (15).

 

Le prolétariat révolutionnaire.

 

Pour nous, prolétaires révolutionnaires le problème ce n’est pas le choix d’un larbin (Trump, Macron, Merkel, Trudeau, Poutine ou Xi Jinping) qui importe, mais de bien comprendre la direction que le Grand capital international sera forcé de prendre pour sa survie et de développer des tactiques de lutte pour le contrer sans se laisser distraire par les girouettes écologistes, les mascarades électorales, les fumistes nationalistes, les gauchistes féministes ou antiracistes, les protestations anti-libre-échangistes, les pétitions pour l’équité fiscale et autres combats d’arrière-garde qui ne seront jamais déterminants dans l’affrontement à finir entre le Grand capital et le travail salarié prolétarien (16).

 

NOTES

 

http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/la-chine-a-gagne/ et https://...
Après celle de  1873, la Grande dépression de 1929 https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Dépression

Nous appelons camp capitaliste totalitaire les États qui ne se soumettent pas au cérémonial électoral démocratique bourgeois. Dans ces pays le grand capital, n’ayant pas suffisamment confiance dans ses capacités à maitriser le jeu politique, préfère désigner lui-même ses polichinelles politiques sans mascarades électorales. Nous classons parmi le camp capitaliste libéral les États qui se soumettent aux mascarades électorales bourgeoises et où le grand capital permet aux pèquenots de choisir entre deux ou plusieurs marionnettes politiques se présentant sous apparence de gauche, de centre ou de droite. La go-gauche participant avec enthousiasme à ces foires d’empoigne où elle se discrédite allègrement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lebensraum
https://fr.wikipedia.org/wiki/Population_mondiale
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikhaïl_Gorbatchev et https://fr.wikipedia.org/wiki/Deng_Xiaoping
https://fr.wikipedia.org/wiki/Communauté_des_États_indépendants
BRICS pour  Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/contre-toute-attente-les-brics-...

Nous spécifions «surproduction relative », car bien évidemment, alors que la moitié de l’humanité vit sous le seuil de la pauvreté avec à peine 2 dollars par jour et que des foyers de famine sévissent en Afrique notamment, il n’y a certainement pas surproduction absolue de nourriture, de biens et de services destinés aux populations, mais il y a surproduction de marchandises en fonction du pouvoir d’achat de la clientèle solvable.
http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/la-chine-a-gagne/
C’est la raison pour laquelle Donald Trump ne souhaite pas du tout isoler le marché américain du reste du monde. Il déchire les ententes de libre échange pour mieux les renégociés à l’avantage du Grand capital étatsunien.
Lénine (1916) L’impérialisme stade suprême du capitalisme. Éditions de Pékin.
https://www.legrandsoir.info/quatre-choses-a-savoir-sur-la-chine-dans-le...
https://www.legrandsoir.info/quatre-choses-a-savoir-sur-la-chine-dans-le...
Selon Marc Vandepitte « Au total la Chine veut investir pas moins de 4.000 milliards de dollars dans 64 pays, pour une population de 3 milliards de personnes. Cela représente environ 30 fois l’aide au développement annuelle des pays riches. C’est donc de loin le plus grand programme depuis le plan Marshall pour la reconstruction de l’Europe après la Deuxième Guerre mondiale.» http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/la-chine-puissance-emergente/
Marc Vandepitte (2017) « Un rapport récent cite quatre pays qui sont les cibles potentielles d’une action militaire : l’Iran, la Russie, la Corée du Nord et la Chine. En dépit des roulements de tambour face à la Corée du Nord et de la rhétorique sur la Russie et l’Iran, c’est aujourd’hui en premier lieu la Chine qui est au centre du viseur. Tout autour de ce pays, les États-Unis ont plus de trente bases militaires, points d’appui ou centres d’entraînement (petites boules sur la carte). D’ici 2020, 60% du total de la flotte américaine sera stationnée dans la région. Vu sur une carte, il n‘est pas exagéré de dire que la Chine est cernée ou encerclée.»  http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/la-chine-puissance-emergente/
Robert Bibeau (2017) Question nationale et révolution prolétarienne sous l’impérialisme moderne. L’Harmattan. Paris. 145 pages. COMMANDER SUR AMAZON

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