Nous exprimons notre solidarité avec Moussa Bilal Biram et Abdallahi Matallah Saleck qui sont séquestrés à Birmoghrein, à 1200km de Nouakchott la capitale mauritanienne, sans possibilité de bénéficier de visites familiales ou d'avocats, ni même des ONG de défense des droits humains.
Le Mécanisme National de Prévention de la Torture (MNPT), (…) garde le silence en divulguant de faux rapports qui encensent l’actuel régime mauritanien, « au même moment, où ce même pouvoir », terrorise de paisibles citoyens sur du faux et usage de faux.
Leur seul crime est d'avoir rejeté l'esclavage et ses séquelles qui se perpétuent encore en Mauritanie. Leur pourvoi en cassation auprès de la cour suprême n'a pas annulé leur condamnation de 3 ans dont 2 ans fermes sur la base de fausses accusations selon la logique du ministère de la justice.
Curieusement, le pourvoi en cassation du parquet général contre le jeune Mohamed Cheikh Ould Moukheitir annule sa détention selon les officiels, pourquoi alors le pourvoi en cassation de Moussa Bilal Biram et Abdallahi Matallah Saleck, n’annule-t-il pas leur condamnation, ne desserre l’étau quant à la possibilité d'étudier leur dossier ? Quel pays ? Quelle justice oups pardon « injustice » ? Pourquoi ces deux poids deux mesures ?
Il est demandé aux internautes de mettre l'image de Moussa Bilal Biram et Abdallahi Matallah Saleck dans leur profil de réseaux sociaux comme à la une de leur page pour dénoncer leur séquestration arbitraire qui dure bientôt 2 ans.
Ma solidarité indéfectible avec ces deux hommes privés de leur liberté injustement pour plaire aux esclavagistes féodaux mauritaniens.
Diko Hanoune
NB : modéré