Les intellectuels négro-mauritaniens doivent arriver de critiquer les maures blancs de la Mauritanie, car, ce ne sont pas des exemples ç suivre dans leur sainteté d’esprit sur la lutte contre l’esclavage et ses séquelles. Disons la vérité, les maures, au moins, ils respectent les personnes âgées issues de leur communauté comme le veut le saint Coran.
Pourquoi les soi-disant chefs traditionnels des villages Soninko dans le Guidumakha, refusent systématiquement le droit d’ainesse à une frange voire catégorie de personnse dans cette société, qui, pourtant considère ce principe comme « sacré » en son sein ?
Voila ce qu’on dit dans notre milieu aux villages: « La préséance de l’aîné sur le cadet, du vieillard sur l’adulte et de l’adulte sur le jeune est un principe fondamental » dans le milieu Soninko voire même au sein des musulmans en général, peut-on dire que les féodaux Soninké dans le Guidumakha sont des musulmans aujourd’hui ? C’est une question qui mérité d’être posée.
Est-ce que pour la féodalité noire, un descendant d’esclave ne peut être musulman au point que les autres musulmans doivent le respecter quel que soit sa piété dans la foi? Selon le saint Coran, tous les musulmans sont des frères, qu’en est-il dans le milieu noir mauritanien dans ce cas de figure précis, qui s’accroche à leur coutume ancestrale pour rabaisser des humains comme eux?
Les féodaux noirs refusent de respecter certaines personnes âgées selon l’enseignement islamique, qu’ils considèrent comme leurs anciens esclaves. La chefferie traditionnelle des villages, revient au plus âgé du village selon la règle coutumière, pourquoi les descendants « d’esclaves », sont exclus et continuent d’être exclus en 2017 dans ce mécanisme traditionnel au Guidumakha?
{{Le respect des personnes âgées selon le prophète (PSL
Anas Ibn Mâlik a dit : « Un vieillard est venu voir le Prophète, mais les gens présents mirent beaucoup de temps à lui céder le passage. Le Prophète dit alors : « Ne fait pas partie de notre communauté celui-là qui ne se montre pas clément avec notre petit et n'honore pas notre grand. » (At-Tirmidhî).
Dans ce hadith que nous étudions présentement, le Messager de Dieu dit (sur lui la paix) : « Et n'honore pas notre grand ». Les personnes plus âgées telles les vieillards ont droit au respect et aux honneurs des membres de la communauté et notamment les plus jeunes. Violer ce droit est un signe de manque de fidélité et d'impolitesse pouvant conduire à l'irrespect des droits des gens. Le respect de la dignité de la personne humaine est sacré. Il est du devoir de chacun de prendre, en toute circonstance, la défense des personnes âgées.
(Texte reçu puis repris étant donné que c’est une vérité qui crève l’œil
Bano Sidibé/ pour le Guidumakha Xoroyé (pour la grandeur du Guidumakha)