Un adage d’un pays membre de l’OMVS dit que la vie est faite de plusieurs matins, autrement dit que chaque lever du jour peut être porteur d’espoir pour ceux auxquels Dieu a donné la chance de demeurer vivants ce jour-là.
C’est donc animé de ce sentiment d’optimisme et de confiance en l’avenir de notre chère Organisation l’OMVS, que je voudrais très sincèrement, féliciter mon frère Hamed Diane SEMEGA, pour sa nomination comme HAUT-COMMISSAIRE DE l’OMVS.
Je salue à cette occasion, la lucidité des Pères fondateurs de notre Organisation et avec, eux tous leurs successeurs pour avoir compris le sens de l’histoire, et répondu aux attentes légitimes de nos peuples, en créant une Organisation, à nulle autre pareille.
Je salue aussi, la détermination de nos Chefs d’Etats actuels, pour leur soutien responsable à toutes les initiatives de l’Organisation.
Pour moi qui avais été nommé en mars 2013 par les Chefs d’Etats, alors que j’étais sur une table d’opération, et qui vient de passer quatre ans à la tête de l’Organisation, vous conviendrez avec moi, que Dieu le Tout Puissant ne pouvait pas me réserver meilleure récompense que de me permettre de passer le témoin, aujourd’hui en bonne santé, et dans des conditions apaisées. C’est pourquoi j’exprime au Seigneur, mon infinie gratitude, et je réaffirme ma chaleureuse reconnaissance à tous ceux qui ont contribué, par leurs divers sacrifices, leurs conseils et leurs générosités à la réussite de ce mandat.
Je pense en particulier, à tous les Ministres qui ont siégé aux divers Conseils de Ministres, aux Directeurs, Chefs d’Unités, Experts et autres personnel, du Haut-commissariat, sans oublier les Présidents des Conseils d’Administration, Directeurs Généraux, personnel des Agences ainsi que les Coordonnateurs des Cellules Nationales OMVS.
D’aucuns auraient voulu qu’un discours de passation de service soit essentiellement l’occasion de faire un bilan. Vous me permettrez de déroger quelque peu à cette attente, pour partager avec Monsieur le Haut-commissaire entrant, certains défis dont la connaissance à ce stade pourrait lui permettre d’accomplir sa mission le plus efficacement possible, pour atteindre des résultats probants, dans les meilleurs délais possibles.
Dans ce cadre, je voudrais relever que ces deux années 2016-2017 ont été des années charnières, au cours desquelles notre Organisation a été sur tous les fronts, pour faire face aux principaux défis de l’heure.
Parmi ces défis, il y a en tout premier lieu la nécessité de concertation, avec tous les Etats membres, pour tirer profit des nouvelles opportunités de financement qu’offre le contexte international actuel, aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral.
En effet, les besoins globaux de financements pour la réalisation des différents projets de l’Organisation se chiffrent aujourd’hui à près de 4 milliards de dollars US. Mobiliser une telle enveloppe, demande un immense effort de connectivité, de suivi et de réactivité. Fort heureusement la crédibilité de l’Organisation aidant, des solutions sont en train de se mettre progressivement en place afin qu’à terme, notre bassin exploite d’une manière exhaustive, son potentiel agricole, ses infrastructures de communication, fluviales et routières et son immense potentiel hydro-énergétique, couplé avec un réseau d’interconnexion qui sera au cœur des échanges énergétiques en Afrique de l’Ouest.
Votre deuxième défi, Monsieur le Haut-Commissaire, sera la modernisation de l’OMVS, par la mise en chantier de deux études majeures déjà lancées, à savoir, le financement autonome du système OMVS, et la revue du mode de fonctionnement et de coordination de notre Organisation.
Le troisième défi concerne la façon dont l’OMVS devra s’inscrire dans la dynamique des acteurs majeurs, pour faire face aux changements climatiques.
A ce niveau, il y a lieu de porter une attention toute particulière à la mise en place rapide, de concert avec la CEDEAO, de l’Observatoire Régional de l’Eau et de l’Environnement des Massifs du Fouta Djallon. C’est dans ces Massifs que partent une bonne partie des 1200 cours d’eau qui arrosent la Guinée. Ces Massifs sont aujourd’hui menacés par toutes sortes de dégradations qui, si des mesures appropriées ne sont pas prises rapidement, risquent de mettre en danger, tous les acquis actuels de l’OMVS par le manque d’eau, mais aussi, la vie de plus de 100 millions d’habitants de l’Afrique de l’Ouest.
Je conclurai cette énumération des défis actuels, par celui qui devient aujourd’hui une préoccupation sous régionale majeure. Il s’agit de la sécurisation de nos ouvrages.
En effet, l’environnement sécuritaire de la sous-région oblige à anticiper une réflexion urgente, sur la prise en compte systématique de la protection et de la préservation de nos acquis stratégiques, que sont nos barrages et nos lignes de transport. Nous avons, à cet effet, déjà engagé des initiatives au niveau de la Direction Régionale des Nations Unies, qui fait de ce sujet de sécurité, un enjeu transversal et sous régional.
Permettrez à présent de passer en revue quelques points saillants de notre bilan pour le mandat qui s’achève.
En 2013, nous avions eu l’honneur d’être nommé par nos Chefs d’Etat pour conduire les destinées de cette belle Organisation. Même si des écueils ont été rencontrés, il n’en demeure pas moins que beaucoup d’actions ont été menées, tant au niveau sectoriel que de manière globale.
Parmi ces écueils, nous pouvons noter les faits suivants à notre prise de service :
la dégradation très poussée du barrage de Diama,
la dégradation de l’Etat des groupes de Manantali qui tombaient en panne, les uns après les autres,
le conflit entre la SOGEM et la société sud-africaine Eskom chargée d’exploiter le barrage ;
le climat de suspicion lié au marché de Félou ;
le développement de la maladie à virus Ebola ;
les conditions préalables au démarrage effectif des travaux de Gouina ;
la tiédeur de certains bailleurs de fonds vis-à-vis de l’Organisation.
Face à ce diagnostic de départ, nous avons commencé par renouer le dialogue avec certains partenaires. Cela a donné des résultats positifs dont vous me permettrez de citer les exemples ci-après :
la Banque mondiale a fait passer de 120 à 240 millions de dollars US, sa participation au financement du PGIRE 2 et allouer 150 millions de dollar en volet d’urgence (initiative SAHEL) pour l’énergie ;
la Banque Européenne d’Investissement a mis fin à sa menace de suspension de décaissement dans le projet de barrage Félou ;
La Banque Islamique de Développement s’est engagée dans le programme Energie pour près de 300 millions USD ;
Le contentieux avec la KFW Allemande qui avait arrêté tout lien avec l’OMVS a été réglé, et cette Institution se dit prête désormais à participer à nos prochains programmes ;
Le programme Power-Africa des Etats-Unis a apprécié les démarches de l’OMVS et a inclus les projets énergétiques de l’OMVS dans son portefeuille à financer ;
L’Union Européenne a confirmé la reprise de ses interventions arrêtées depuis près de dix ans ;
Le Royaume des Pays-Bas a octroyé une contribution, dont une partie sur fond bilatéral, et une autre à travers la Banque Mondiale et a ouvert son guichet ORIO à l’OMVS ;
L’Agence Française de Développement a octroyé, non seulement l’équivalent de 100 millions de dollars sur le projet énergie, mais s’est engagée aussi pour le financement d’un programme supplémentaire de l’ordre de 300 millions de dollar pour des nouveaux projets (Barrages de Diama, barrage de Gourbassi et autres) ;
La BAD, après deux missions d’échanges, s’est déclarée disponible pour accompagner dans nos projets de sécurité alimentaire et d’infrastructures ;
La FAO a mobilisé une enveloppe de 500 Milles Dollars pour la préparation de notre projet de sécurité alimentaire ;
Eximbank de Chine a reconfirmé son financement pour le barrage de Gouina, après deux années d’intenses interactions et s’est dite disponible, à partir de cette expérience à considérer de nouveaux projets de l’Organisation ;
Eximbank de l’Inde a inscrit l’OMVS dans ses nouveaux bénéficiaires de financement, et s’est engagée à financer le projet Navigation.
De la France, nous avons reçu l’accord de Madame Ségolène Royal, il y a juste un mois, la mise à Disposition, d’une somme de 500 mille euros, à consacrer à l’actualisation des études du barrage de Gourbassi.
Ce même élan s’est poursuivi au niveau des Sociétés de gestion du système OMVS et des Directions techniques du Haut-Commissariat.
Ainsi, avec la direction de la SOGED, toute l’attention requise a été accordée à la délicate situation du barrage de Diama. Nous avons ainsi mobilisé des ressources sur le PGIRE 2 pour financer les travaux d’urgence. Les recherches de financement pour les travaux de réhabilitation complète du barrage ont abouti à des engagements de financement pour un démarrage prochain des travaux.
En ce qui concerne la SOGEM, toute l’équipe a travaillé de concert avec le personnel de la SEMAF, de sorte qu’aujourd’hui, le problème des pannes en cascade des groupes de Manantali est un vieux souvenir. Nous sommes à la phase de finalisation du travail d’entretien qui prendra fin en 2018. Grace à ces travaux, les installations sont à présent hors de danger. Avec Manantali 2, un programme de sauvegarde du patrimoine est mis en place. Manantali 2 va aussi accroître notre capacité de transport de l’énergie.
A propos du projet Manantali 2, nous sommes heureux d’annoncer que le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, il y a trois semaines, son cofinancement pour un montant d’environ 100 millions de dollars US.
Le contentieux avec ESKOM a été résolu, et notre Organisation s’est dotée d’une nouvelle société, celle de l’Exploitation de l’Energie de Manantali et Félou (SEMAF sa). Filiale de la SOGEM, la SEMAF est une fierté qui traduit la maturité de notre Organisation.
Les contraintes multiformes au démarrage effectif des travaux du barrage de Gouina ont été levées.
En ce concerne le barrage de Koukoutamba, les instructions reçues lors de l’avant dernière Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement ont permis l’actualisation du DAO et insufflé au projet une grande dynamique. C’est ainsi qu’aujourd’hui l’évaluation des offres techniques est terminée.
Il ne reste que l’évaluation des offres financières dont l’équipe entrant aura la charge. Les Etudes Environnementales et Sociales ont démarré. A ce niveau, il y aura lieu d’être vigilent pour harmoniser avec les exigences de biodiversités dans la zone, en particulier les chimpanzés qui sont l’objet d’une attention toute particulière
Ce barrage de Koukoutamba, d’une capacité de 300 mégas watts, constituera le plus grand ouvrage de l’OMVS.
Dans la foulée, l’Organisation a créé la Société de Gestion des Ouvrages du Haut bassin en Guinée (SOGEOH), dont la responsabilité sera non seulement de développer, gérer, et exploiter le barrage de Koukoutamba, mais également, dans une deuxième étape, les barrages de Bouréya et Balassa, situés sur le fleuve Bafing en Guinée.
Cette société est la première implantation de l’OMVS en Guinée, depuis l’adhésion de ce pays en 2006.
Des efforts considérables ont été déployés en matière d’électrification rurale dans les trois pays-membres de l’OMVS (Mali, Mauritanie, Sénégal). Dans la partie guinéenne du bassin, trois sites de microcentrales sont en cours d’étude et une manifestation d’Intérêt a été enregistrée du côté de l’Espagne.
Nous avons mené, par ailleurs, différentes actions pour mobiliser les financements requis pour Gourbassi.
Il me plait de vous signaler que, notre Volet navigation a connu une relance vigoureuse qui a abouti à la signature d’un mémorandum d’entente avec la société indienne AFCONS, soutenue par Eximbank de l’Inde, pour la réalisation de toutes les composantes du projet, dans un délai de 24 mois.
Toutes les études obsolètes sont en cours d’actualisation avec échéance fin juillet 2017.
Une feuille de route claire est à présent disponible. Dans ce cadre Eximbank de l’Inde a déjà reçu la requête préliminaire des Etats. Nous espérons le démarrage des travaux pour début 2018.
En vue de contribuer davantage à la sécurité alimentaire dans le bassin, un programme d’actualisation du Plan d’Action Régional pour l’Amélioration des Cultures Irriguées (PARACI) vient d’être terminé, ce qui ouvre la voie à la tenue d’une prochaine réunion des bailleurs de fonds, devant aboutir à la mobilisation de financements conséquents, au profit du secteur agricole, dans les quatre pays.
Avec le PGIRE 2, nous appuyons directement les programmes des Etats dans les domaines de l’agriculture et de la pêche et de la santé.
Dans le domaine de l’environnement, notre souci de sauvegarde de l’environnement est constant. En plus des actions de suivi des milieux par les images, des actions concrètes ont été menées en matière de changement climatique pour matérialiser la volonté des Chefs d’Etat et de Gouvernement, exprimée par la Déclaration de Conakry de mars 2015.
La gestion environnementale s’est améliorée. Dans ce cadre, nous avons renforcé et diversifié les partenariats.
Messieurs les Ministres
Mesdames et Messieurs
Durant toute la période sous revue, les Conseils d’Administration et les Directions Générales des sociétés ont été invités à faire preuve de rigueur et de transparence dans la gestion, à prendre des initiatives tendant à optimiser l’utilisation des ressources, et à qualifier la gestion des ressources humaines. Ainsi, aucun acte délictueux n’a été enregistré à quelque niveau que ce soit. De plus, non seulement toutes les structures ont engagé la révision de leurs manuels des procédures administrative, comptable et financière pour rendre le travail plus efficient, mais en plus, elles ont modernisé les statuts particuliers du personnel dans le but d’améliorer, chaque fois que possible, les revenus du personnel.
En particulier, au niveau du personnel du Haut-commissariat, pour la première fois depuis 10 ans, le personnel a bénéficié d’une amélioration substantielle des rémunérations, sans aucun impact sur les contributions des Etats.
Messieurs les Ministres
Mesdames et Messieurs
Durant la période, l’Organisation s’est investie sérieusement pour une plus grande synergie avec les communautés locales. Ainsi, une association des Maires du bassin a été créée pour relayer les actions de sensibilisation de l’OMVS au niveau des populations à la base (lutte contre les feux de brousses ; alertes sur les crues, informations sanitaires, calendrier agricole etc). De même, des accords ont été signés avec les radios rurales de chaque pays et des associations des journalistes pour diffuser les messages socioéconomiques et environnementaux.
Une campagne télévisée est lancée chaque année dans chacun des 4 Etats, durant la période de juillet à septembre, pour informer en temps réel, et de manière visuelle les populations riveraines sur les débits d’eau qui circulent dans le fleuve et les prémunir contre les crues éventuelles
Messieurs les Ministres
Mesdames et Messieurs
Au cours du mandat écoulé, l’Organisation a noué des partenariats avec les Universités des pays membres pour engager des programmes de recherche, mais aussi avec beaucoup d’organismes étrangers pour bénéficier de leur expérience et de leur accompagnement technique.
L’OMVS a gagné immensément en respectabilité, et en crédit. Des efforts significatifs ont été accomplis dans la communication, qui s’est renforcée et modernisée. Ainsi pour la première fois, une cellule dédiée à cela a été créée au niveau du Haut-Commissariat, pour appuyer toutes les structures ; ce qui a permis d’avoir un ensemble d’outils qui ont connecté l’OMVS au monde : un magazine d’information apprécié de nos partenaires publics et privés ; le site www.omvs.org qui reçoit en moyenne plus de 45 000 visiteurs par an, des réseaux sociaux qui touchent les nouvelles générations…De même la gestion et la valorisation de nos ressources documentaires ont connu un bond qualitatif sans précédent grâce à notre Centre de Documentation et des Archives situé à Saint Louis. Entre 2013 et 2016, près de 50.000 utilisateurs du monde entier ont visité la plateforme www.cda.portail-omvs.org, où plus de 14.000 références documentaires sont aujourd’hui accessibles à travers plusieurs bases de données.
L’ensemble des initiatives développées durant cette période pour server nos Etats et porter haut le flambeau de l’OMVS, ont été couronnées par son classement, en 2015, comme premier Organisme de bassin au niveau mondial, parmi 84 organismes de bassin dans 148 pays, en reconnaissance de la qualité de ses projets, l’originalité et l’exceptionnelle qualité de la coopération entre ses Etats-membres.
Cette distinction honore tout à la fois les Pères Fondateurs de notre Organisation, tous les Chefs d’Etat successifs et tous les dirigeants qui ont contribué à son évolution, sans oublier l’ensemble de son personnel.
Nous sommes convaincus que cet espace OMVS, grâce à sa crédibilité bien assise et au soutien irréversible de nos Chefs d’Etat, continuera d’éclairer la voie pour une coopération toujours plus fructueuse, fondée sur la paix et la solidarité entre nos peuples.
Si nous avons pu engranger de tels résultats, c’est sans aucun doute grâce à l’effort collectif d’une équipe solidaire dont la pierre angulaire est notre personnel.
Messieurs les Ministres
Mesdames et Messieurs
A ce stade de mes propos, je voudrais m’adresser justement à notre personnel, à ces travailleurs qui constituent la vraie richesse de notre organisation. Je veux parler de nos Plantons toujours disponibles, de nos Chauffeurs aguerris et si courtois, de nos vigilants Gardiens, de nos braves Secrétaires qui travaillent dans des conditions souvent difficiles sans jamais rechigner, de nos Experts, Chefs d’Unités et Chefs de Divisions qui forcent l’admiration, de nos Directeurs et Assimilés si consciencieux et diligents et qui, chacun à son poste a contribué à faire de notre Organisation une référence Africaine et internationale.
Je voudrais aussi m’adresser à Monsieur le Haut-Commissaire Adjoint, le Professeur Marimantia Diarra, dont la grande maitrise technique des dossiers, a toujours su faire en sorte que nos multiples réunions, et ateliers tant au niveau du Haut-Commissariat que de tout le système OMVS aient toujours pu aboutir à des conclusions positives.
Je parle aussi de Monsieur le Secrétaire Général, le Ministre Ba Madine dont la grande pondération, la constante humilité et la sagesse inouïe nous ont permis d’éviter tant d’écueils.
Je n’oublie pas les Présidents des Conseils d’Administration et Directeurs Généraux de nos sociétés SOGEM, SOGED, SOGENAV, SEMAF et SOGEOH et tous leurs personnels, pour avoir chacun a son niveau, donné le meilleur de soi, pour le rayonnement de notre Organisation.
Je salue nos Coordonnateurs de Cellules qui se sont caractérisés par une permanente sagacité dans l’étude des dossiers.
Monsieur le Président du Conseil des Ministres
Cheick Taliby SYLLA
Vous me permettrez à présent, de vous remercier personnellement, ainsi que tous vos prédécesseurs et tous les Ministres qui ont eu à siéger dans nos Conseils des Ministres, pour leurs judicieux éclairages et leur constant soutien.
Je dois avoir l’humilité de remercier aussi les six Haut-Commissaires qui m’ont précédé à savoir : Messieurs Mamadou Amadou AW, Moctar Ould HAIBA, Mohamed AG HAMANI, Baba Ould Sidi Abdallah, Cheikhna Seydi Hamadi DIAWARA et Mohamed Salem Ould MERZOUG. Ils ont su poser les pierres qu’il fallait, chacun en son temps, pour consolider progressivement l’édifice qu’ils nous ont légué à travers Monsieur MERZOUG, dont je salue ici la grande vision, pour les grandes avancées que l’Organisation a connu sous son magistère.
Ma très déférente reconnaissance va aux Pères fondateurs de notre Organisation et aux continuateurs actuels de leurs œuvres que sont les Présidents Professeur Alpha Condé de Guinée, Ibrahim Boubacar KEÏTA du Mali, Mohamed Ould Abdel AZIZ de Mauritanie et Macky SALL du Sénégal, dont l’inébranlable engagement politique constitue une source permanente d’inspiration, pour chaque travailleur de l’Organisation.
Je voudrais achever cette série de remerciements en exprimant mes sentiments d’extrême gratitude au Gouvernement du Sénégal, dont le pays abrite notre siège. Les populations Sénégalaises nous ont gratifiés de leur légendaire hospitalité. Quant au Gouvernement du Sénégal et à toute son administration, ils nous ont assuré toute la quiétude souhaitée et se sont acquittés de façon exemplaire de tous leurs engagements dans le cadre de l’Accord de siège liant l’OMVS au Sénégal.
Messieurs les Ministres
Mesdames et Messieurs
Permettez-moi enfin de m’adresser à présent et de façon spécifique à mon frère Hamed Diane SEMEGA.
Monsieur le Haut-Commissaire SEMEGA, vous êtes connu comme quelqu’un qui a une riche expérience de succès dans la conception et la mise en œuvre de projets. Vous avez été Ministre en charge de l’OMVS et nos chefs d’Etats viennent de vous investir pleinement de leur confiance.
De plus, vous démarrez votre mandat avec comme Haut-Commissaire Adjoint Monsieur Abdel FETTAH et comme Secrétaire Général Dr Mamadou DIABY, deux cadres d’expériences tous issus du système OMVS et dont la connaissance des dossiers ne souffre d’aucun doute
Je souhaite de tout cœur que tous ces précieux atouts se conjuguent avec l’expertise et le soutien sans faille des travailleurs de l’OMVS, pour que vous puissiez engranger de brillants et éclatants résultats, pour une OMVS toujours enviée, mais jamais égalée.
Que Dieu vous guide et vous préserve de tout écueil !
Que Dieu fasse rayonner d’avantage notre organisation !
Vive l’OMVS !
Vivent la paix, la fraternité et l’entente entre les peuples de Guinée, du Mali de la Mauritanie et du Sénégal !
Je vous remercie de votre amiable attention.
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