L’attaque, la semaine dernière, d’une base du maréchal Haftar par une force liée au gouvernement d’« union nationale » de Faïez Sarraj aurait fait entre 75 et 141 morts dans le Sud libyen. Ladite attaque s’était déroulée dans une base située à Brak Al-Shati, à 70 km au nord de Sebha, la principale ville de la région méridionale du Fezzan.
Hier, dans la nuit, c’est un groupe armé non identifié qui s’est emparé d’une prison où sont détenus d’ex-dirigeants de la jamahariya arabe libyenne de Mouammar Kadhafi. S’agit-il des brigades pro-Kadhafi qui se sont constituées depuis l’assassinat macabre commandité par les Etats-Unis et l’Occident du frère Guide Mouammar Kadhafi ou de Katiba Thowar Tripoli, proche du gouvernement d’union nationale (GNA) ? Pour l’instant, personne ne sait vraiment.
En effet, ceux qui ont pris le contrôle de la prison Al-Hadhba, située dans le sud de Tripoli, où sont détenus les principaux pro-Kadhafi arrêtés après la pseudo-révolution, ne l’ont pas fait par hasard. Bien sûr, la presse française, complice de ce qu’il se passe en Libye, reste très succincte face à ce chaos…Elle traite le sujet avec une neutralité ridicule.
La prison Al-Hadhba compte plus d’une trentaine d’importantes personnalités pro-Kadhafi, qui y sont détenues. Parmi ces dernières, le dernier Premier ministre de Kadhafi, Baghdadi al-Mahmoudi, l’ex-chef des services de renseignements, Abdallah Senoussi, tous les deux condamnés à mort en 2015, sans oublier Saadi Kadhafi, le fils du frère Guide Mouammar Kadhafi.
Tout le monde sait que dans cette prison Al-Hadhba, les détenus subissent des tortures aux mains de leurs geôliers. La fameuse communauté internationale, complice elle aussi du chaos libyen, ne s’est jamais émue de ces violations flagrantes des droits de l’homme. Tout ce qui les intéresse, c’est le gaz et le pétrole libyen…
Toujours en Libye, au moins 28 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées vendredi dans de violents affrontements entre milices armées rivales à Tripoli…
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