« Nous avons gardés nos bateaux après la Corée, l’Espagne et la Russie. Jadis, il n y avait qu’eux qui travaillaient dans nos eaux. Nous avons 150 bateaux dont chacun peut capturer 200 tonnes », dit le président de la fédération nationale des pêches Mohamed Ould Saleck, plus connu sous le nom de Baye pêche. 

« Aujourd’hui, il n y a que des mauritaniens qui travaillent sur ces navires, du capitaine à l’ingénieur, à l’électricien, au frigoriste. Tout l’équipage est mauritanien. Nous maitrisons la situation.

Les autres embarcations ne sont pas des pirogues, mais des cuillères servant de jouets pour les enfants.

Cette mer appartient à la Mauritanie et aux fils de ce pays qui doivent d’abord en bénéficier.

Nous allons pêcher dans les meilleures conditions avec ces embarcations.

Ne pensez pas que nous allons faire marche arrière. Seuls les mauritaniens vont désormais pêcher dans nos eaux.

je leur dis en avant. ce sont nos eaux et nous y allons avec les mauritaniens. Ne rêvez pas. Les étrangers ne pourront plus pêcher ici.

Nous ne pouvons pas accepter que les autres pillent nos ressources, nourrissent leurs familles pendant que nos mères et pères meurent de faim et ne voient pas de poisson. C’est inacceptable. Est-ce clair ?

Ce sont les villages des pêcheurs qui s’occupent du poulpe que la SMCP envoie à Nouakchott

Vous allez voir. D’ici peu nous allons former nos enfants sur les métiers de la pêche.

Les personnes qui disent qu’il y a crise se trompent.*