Elle s’appelle Oumoulkheiry, mais en Mauritanie, elle est plus connue sous le nom de « la plus jeune divorcée ». Ses parents l’ont forcée à se marier à l’âge de 8 ans seulement ; à un stade de son existence, où elle n’a pas encore acquis l’aptitude de discernement propre aux femmes adultes.
Retrouvée par l’ONG, l’Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF), Oumoulkheiry, elle nourrit des fortes chances de reprendre une vie normale, après tant de souffrance.
Elle ambitionne même devenir journaliste pour « reconquérir ses droits », dit-elle, avec cette timidité qui caractérise les victimes des dérives désastreuses de la société.
La présidente de l’AFCF promet d’encadrer et de former Oumoulkheiry pour lui assurer une parfaite insertion dans la vie active.