Le dénommé Abdullahi Lehbib, "ministre à la défense", accompagnant le chef du Polisario, Brahim Ghali, lors d'une récente livraison d'armes algériennes aux milices armées du front séparatiste.
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Le dénommé Abdullahi Lehbib, soi-disant «ministre sahraoui de la défense», a été blessé par balles, ce mardi 14 mars, vers 16 heures, dans la localité de Mijek, située dans la zone tampon.
Le responsable polisarien a été blessé alors qu’il devait donner le coup d’envoi d’une opération de formation au port d’armes, organisée au profit de jeunes recrues dans la localité de Mijek, située dans la zone démilitarisée, dévoilent les sources de le360.
A l’heure où nous mettons en ligne, l’origine de l’incident, dont la cible occupe le premier rang dans la hiérarchie du mouvement de guérilla séparatiste, demeure imprécise.
Quand l'ex-"ministre à la défense", Lamine Bouhali, fait de la résistance à la direction du Polisario
La thèse du règlement de comptes n’est toutefois pas à écarter, d’autant plus qu’une «guerre» féroce oppose l’actuel chef de «l’armée sahraouie», Abdullahi Lehbib, à son prédécesseur Mohamed Lamine Bouhali.
Mohamed Lamine Bouhali, faisant partie de l’aile radicale des milices du Polisario, n'a pas digéré son éviction, en février 2016, du poste de «ministre à la défense». Sa rancune, encouragée par la déliquescence du régime du tuteur algérien où le clan présidentiel et le chef d'Etat-major, Gaïd Salah, se court-circuitent, peut être à l'origine de ce tir qui va faire beaucoup de bruit à Tindouf et à Alger.
Par Ziad Alami
Le360.ma