Chaque maison mauritanienne compte une divorcée !

mer, 02/08/2017 - 21:43

Toutes les maisons ont quasiment vécue un mariage raté, aboutissant à un divorce ou à une déperdition des enfants. Dans la majorité de ces cas de séparation des époux, le facteur de compréhension entre les deux mariés est absent.

Les problèmes consécutifs à ce désaccord s’accumulent jusqu’à porter les deux parties au point de non retour.

Naturellement, dans ce pays, le plus facile pour les hommes est de faire le serment du divorce, et paradoxalement, les femmes fêtent en grandes pompes cette séparation, qui conduit à l’implosion de la famille, dans une atmosphère qui soulève beaucoup de points d'interrogation.

Le taux de divorce a atteint en Mauritanie 34%, soit le taux le plus élevé dans le monde arabe, en matière de séparation et de désintégration familiale.

A cela, s’ajoute le fait, que dans la majorité des cas de divorce, les époux ne se connaissaient pas avant l’union.

Le mariage mauritanien n’est pas précédé aussi d’une période de fiançailles et dans certaines circonstances, l’homme n’aurait jamais vu ou connu son épouse ; en raison du mariage parental, qui est une marchandise prisée et où, les filles sont obligées d'accepter leurs cousins, même si elles ne les supportent pas.

Elles se plient à la règle de la communauté avant de réaliser, une fois mariée, qu’elles vivre avec eux sous un même toit relève du domaine de l’impossible.

Leur vie se transforme alors en un enfer.

Certains diront que nos traditions et nos croyances nous interdisent la connaissance entre les futurs époux, alors que se connaître n’impose pas la rencontre et le retrait illégal.

L’Islam exhorte par ailleurs au bon choix de la partenaire de vie et considère le foyer comme un lien sacré intouchable.

Je m’étonne qu’à l’heure de la technologie et des réseaux sociaux, les liens de communication, n’ont fait que rendre extrêmement superficielles et naïves les relations entre les futurs mariés, dés lors où les femmes et les hommes se contentent d’informations générales et parfois, abusent, dans la dissimilation de leurs défauts réciproques, au point que chacun d’entre eux, est pris de stupéfactonà la rencontre physique de l’autre.

Les caractères et les habitudes et les passe-temps divergent au premier jour du mariage, conduisant à une vie totalement déconnectée et dépourvue du moindre signe d’'harmonie et de  convivialité.

Même s’ils se sont connus depuis des années à travers Whatsapp et, facebook, leur union ne tient pas quelques jours.

C’est là, un appel adressé à mes frères et sœurs, afin de faire preuve d’attentisme et de réflexion, quant au partenaire de vie, homme ou femme.

C’est d’autant vrai que le choix est difficile et la marge d'erreur est grande, avec le risque de s’étendre et de faire supporter les innocents enfants, les frais de cette mésentente.

Des enfants dont l’unique faute est d’être les fils de parents s’étant hasardement liés, comme le client qui paye son pain à la boulangerie.

Hanane Mohamed Sidi

Taqadoum

 

 

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