Sur sa page facebook, le professeur Abdel Kader Ould Mohamed  expliquait à ses amis  que :

 «  La RESISTANCE   est  un concept politique par excellence  attribué spécifiquement à un  «mouvement opposé à l’occupation d’un  pays par des troupes étrangères ».

Le terme a connu un boom  lors de la Première Guerre mondiale après l’occupation de certains pays européens par le régime Nazi. ..

Et JIHAD  – comme c’est bien connu – est un  terme religieux  dont les conditions  sont fixées par  la Chari3a  (droit musulman).

Il s’agit de : lutte pour défendre (sa) religion, biens, dignité et terre (الدفاع عن الدين و عن المال و عن العرض وعن الارض   ).

Mais le Jihad ne comprend pas nécessairement le caractère national, comme dans  le concept : résistance … »

On peut donc en déduire, au vu du panorama  de la situation qui prévalait en Mauritanie avant  indépendance,  qu’il y eut , chez  nous,  deux types d’agresseurs (un, intérieur et un extérieur),  face auxquels se sont dressés des résistants et des Moudjahidines  ( tous Mauritaniens) .

-          Face à l’envahisseur extérieur (le colonialisme Français)  certains  résistants  ont porté leurs  armes.

-          Face à l’agresseur intérieur, (les razzieurs de campements, enleveurs d’esclaves, biens et semeurs de troubles  ou SEYBA), certains  Moudjahidines (grands marabouts, goumiers …)  se sont alliés avec les arrivistes Français pour leur faire face.

 

Ces deux types  de résistance se valent et il n’ya pas lieu aujourd’hui de raison pour favoriser ou stigmatiser l’un  par rapport à l’autre.      Outowv !!!

 

Ely Salem khayar

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