Voici de qui il s’agit.

sam, 04/20/2019 - 10:45

Il est vrai que les pays modernes ont fait l’effort de mettre en place un système démocratique, mais il n’en est pas moins vrai que cela leur a pris beaucoup de temps et parfois un coût exorbitant.

 

La Mauritanie, bien qu’étant un pays né recemment et en construction, a installé en 2006 une équipe qui a su mettre en place la première constitution reflétant les ambitions des élites et répondant aux critères fondammentaux en termes d’alternance démocratique et de séparation de pouvoir.

Cette même équipe a été dirigée par un homme hautement qualifié qui a pu orienter le comité militaire, aux commandes pendant cette période de transition, vers la naissance de la deuxième république en Mauritanie.

Cet homme, sans surprise, n’était personne d’autre que Sidi Mohamed Boubacar, qui est aujourd’hui le principal candidat et la seule personnalité civile pouvant faire le poids contre le choix du régime en place, nommément le Général Mohamed Gazwani qui, manifeste la volonté de s’imposer à travers des pratiques peu orthodoxes et ne reflétant aucunement les souhaits de l’élite.

 

Le candidat Sidi Mohamed Boubacar a eu la chance de gouverner sous deux systèmes militaires différents, le premier, déguisé en civil et dirigé par le Colonel Maouiya Ould Taya, chef d’orchestre du coup d’état de 1984 contre le régime de son compagnon de rang, le Sous-lieutenant Mohamed Khouna Heidala.

Par coincidence, le régime dirigé par Maouiya a ordonné le  limogeage, à son arrivée au pouvoir, de Sidi Mohamed Boubacar de son poste de trésorier régional de Nouadhibou, poste auquel il a été nommé à l’âge de 25 ans par le régime de Heidala.

Le Président Maouiya tomba dans le piège de la guerre du Golf se traduisant par l’occupation du Koweit par le régime de Saddam Hussein de l’Iraq, en soutenant ce dernier contre les pays orientaux les plus riches, qui ont par la suite eu le soutien des USA, pour libérer le Kuweit, occuper l’Iraq et assurer la chute du pouvoir de Sadam Houssein.

Cette crise a couté chère au régime de Nouakchott à l’époque.

La question de l’esclavage a aussi retardé l’aide financière et l’octroi de crédit des bailleurs de fonds internationaux. 

Ces raisons ont motivé le président Ould Taya à faire appel à une personne ayant des qualités particulièrement remarquable dans le domaine financier, en la personne de Sidi Mohamed Boubacar (35).

Le jeune home, major de sa promotion, s’est lancé sur de lourds dossiers à lui confiés par le président, commençant par la restauration des relations dégradées sur le plan sous régional et international.

Deux ans plus tard, le Premier ministre porta à la connaissance de son president des résultats satisfaisants, notamment le déblocage des financements des pays arabes riches mais aussi l’annonce de l’acceptation de la banque mondiale d’apporter son appui financier à la Mauritanie pour remédier à ses difficultés financières.

Cette réussite a permi au pays :

-    de sortir de l’obscurité à travers l’électrification de 13 villes et villages.

-    le désenclavement à travers plusieurs projets routiers qui ont vu le jour pendant le mandant de Ould boubacar en tant que premier ministre.

-    l’isolement, à travers le projet DOMSAT qui a relié les capitales des willaya avec, non seulement la capitale politique, mais aussi le monde entier.

 

Au moment ou  le président Maouiya a senti la menace de la montée de la France contre son régime et a pensé à trouver une alternative à travers des relations avec les USA, ces derniers lui ont imposé une obligation de relation avec Israël, ce qui a nécessité le remplacement du premier ministre juste avant l’effectivité de ce processus.

Le président Maouiya a décidé de remplacer son Premier Ministre Sidi Mohamed Boubacar par un autre, et nommé le sortant à un poste de Directeur du Cabinet du Président de la République.

Sidi Mohamed Boubacar, le sauveur du pays comme je l’appelle (ayant sauvé ce pays par deux fois et aujourd’hui à l’orée d’une troisième fois). Le peuple est conscient de l’importance à la fois de son expérience, ses compétences et de son carnet d’adresse international qui permet d’ouvrir des portes importantes au pays pour sortir de la crise dans laquelle il est englué.

Le premier sauvetage a eu lieu entre 92-95 et le deuxième quand les putschistes ont eu un sérieux problème de légitimité surtout auprès des USA, ayant fait appel à Sidi Mohamed Boubacar pour renforcer leur crédibilité auprès des autorités américaines et le reste du monde qui vraisemblablement réclamaient un retour de Maouiya.

Les militaires étant peu flexibles de nature, n’ont pas accepté le retour du président déchus, mais ont demandé à Sidi Mohamed Boubacar de les appuyer dans la démarche de soutien international.

En contrepartie, ils ont donné leur promesse de le nommer PM et lui accorder le pouvoir requis pour mettre en place une démocratie répondant aux attentes des mauritaniens et rassurante auprès de l’opinion internationale.

Sidi Mohamed dans sa deuxième mission de sauvetage était plus sage et plus conscient de l’importance de mettre en place un système politique correspondant à ses attentes.

Il a su avec sa sagesse, garantir l’organisation d’un referendum libre et transparent, succédé par des élections présidentielle pas moins transparente.

La démocratie instaurée par Boubacar et validée par le CMJD a été appréciée par tout l’opinion publique à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

C’est ce même pouvoir démocratique qui a été renversée par le Colonel de l’époque Mohamed Ould Abdelaziz et son ami intime, frère et partenaire Ghazwani, qui ont mal accueillis la décision du Président élu de les limoger et remplacer par d’autres colonels, chose entrant bien dans le cadre de ses pouvoir en tant que président de la république.

Ce désordre anticonstitutionnel a créé une crise au sein du pays, et a permis à un militaire de le commander pour dix années, contre la volonté du peuple et sa décision d’accorder sa confiance à l’économiste Sidi Mohamed Cheikh Abdallahi.

Sidi Mohamed Boubacar, après avoir accompli sa mission, a été nommé par le président élu démocratiquement Sidi Mohamed Cheikh Abdallahi, ambassadeur près de l’Espagne puis par le chef des putschistes, ambassadeur auprès de ligue arabe et enfin ambassadeur près des nations unies.

Sidi Mohamed Boubacar ne fait pas partie des corrupteurs ou des racistes, il est tout simplement parmi les fonctionnaires et politiciens de ce pays qui ont évité de se mêler à des affaires peu recommandables ou desservant l’intérêt suprême de l’Etat.

Il n’a jamais organisé une manifestation politique pour le compte du régime actuel pendant qu’il était ambassadeur, contrairement à certains qui aujourd’hui, organisent, déclarent leur soutien et gèrent à distance des lobbies et groupes de pression politique, malgré l’importance et la sensibilité de leur mission en tant que représentant de tous les mauritaniens à l’étranger.

Après avoir brièvement présentater cette personnalité, permettez-moi de vous signaler que l’objectif de cet article est non seulement de vous persuader de l’opportunité de soutenir Sidi Mohamed, mais aussi de démontrer le respect que porte cette personne à son travail.

Je souhaite aussi vous témoigner la considération que je vous porte personnellement en tant que lecteurs devant connaitre la vérité que certains militaires essayent tant bien que mal de cacher à notre peuple pour continuer à piller nos ressources et par ricochet vous maintenir dans un état miserable.

En toute chose, mettez en avant l’intérêt de notre pays, sa prospérité, son développement et sa sécurité.

Ne laissez pas des personnes mal intentionées vous empêcher de faire prevue de clairvoyance.

Que dieu préserve la Mauritanie et ses filles et fils.

Me. Mohamed Vadel ELHADY

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