Dialogue: Propos de restructurations de l’Education et de l’irrigué rizicole

dim, 10/16/2016 - 19:56

           N’ayant pu participer aux débats du Palais pour raisons de santé (allergies aux longs débats), j’adresse cette communication aux rapporteurs des différentes commissions pour enregistrement et ou soumissions à discussions dans les atéliers spécialisés:

A propos de l’Education

Nous ( Etat et Parents d’éléves)  détruisons chaque année l’avenir universitaire de plus de 90% de nos enfants en  dépensant des centaines de milliards d’Ouguiyas  à des professeurs, à qui nous ne demandons  qu’une présence en classe que 700 heures par an, c’est à dire moins de 3 mois/12 de 8 heures/jour.

 Cet absenteisme officialisé et  gabégie de la ressource sont les principales gagrénes du secteur.

 Je suggére l’engagement immédiat d’une restructuration de notre systéme éducatif pour assurer : -

 1- Le plein emploi de nos professeurs de 11mois/12 de presence effective en classe pour réaliser les 2300 heures/an , pour comptabiliser en 3 ans 6900 heures (au lieu de 4900 h en 7 ans) necessaires et largement  suffisante pour assurer un taux d’admission aux bacs scientifiques de 70 à 90% par an  à nos enfants avec maîtrise de 3 langues vivantes grâce au surplus des 2000 heures sur le l’horaire officiel de notre systéme traditionnel.  

2 – Rationaliser les ressources publiques et parentales par une économie de 70 à 90%.

      Les fonds actuels que nous mobilisons sur le Budget annuel peuvent par application du systéme pédagogique (anglo-saxon, cartésien, asiatique et mahdhari) Oughoul El Ouahatt de Maaden el ervane ( qui est de loin le plus performant et le moins coûteux du monde comme prouvé  par notre expérience de 14 ans de 1994 à 2008 à Maaden) assurer cette performance  tout en multipliant par 6 le nombre actuel d’éléves enseignés  gratuitement et obligatoire jusqu’à l’âge de 18 ans pour assurer une production de 30.000 à 40.000 docteurs et chercheurs scientifiques/an trilingues exportables à partir de la 6éme année de cette restructuration.

L’intérêt de cette restructuration est de décentraliser l’enseignement primaire et secondaire au profit des Communes ( FRD, améliorés) et  associations de Parents d’Eléves et de réduire le cursus secondaire à 3 ans  de 6900 h au lieu de 7ans de 4900 h , avec une prise encharge totale des professeurs et éléves par le nouveau systéme.

A Propos de l’irrigué fluvial.

Nous (Etat) incitons et depuis 1988 (avénement du désengagement de l’Etat par le vide imposé par le PASA de la Banque Mondiale) les agriculteurs du fleuve à produire plus cher que les prix du marché mondial , en s’imposant une fuite en avant dans les subventions (le coût de production du Kg de paddy à passé de 14UM/kg en 1988 à 120 UM/kg aujourd’hui) en mobilisant chaque année des dizaines de milliards d’Ouguiyas pour assurer la minable survie des agriculteurs toujours endettés et au grand dam des consommateurs ruinés et coincés par l’étau des importateurs et producteurs.

La solution à ce drame fait appel à un acte de souveraineté pour valoriser les eaux et terres accaparés par les oiseaux migrateurs et phacos soucieux de muscler leurs cous en quêe de Tara.

 Je suggére de :

1-transformer (comme en France pour le  cas du Parc de la Camargue qui a signé les conventions  RAMSAR des zones humides) par decret le Parc de diawling en Parc Mixte ( agriculture et oiseaux) en limitant  ( comme en France) la surface des oiseaux à 60 ha  au lieu de 60.000 ha

Mobiliser  les engins de la SNAT pour aménager les 60.000 ha du Bas Delta

Engager un credit agricole collectif moyen terme pour financer les équipements  tracteurs, moissonneuses et intrants ( semences sélectionnées, engrais,,pesticides..) des 60.000 ha ( accaparés illégalement par les oiseaux migrateurs,  aux agriculteurs organisés en  CUMA (Coopératives d’Utilisateurs de Matériels agricoles) toujours comme en France .

   Ce qui permettra de :

          1- Produire  en 2 campagnes/an ( l’USAID préconise pour ce Delta 3 campagnes /an) dés 2017 600.000 tonnes de riz, soit 3 fois les besoins de consommation de la Mauritanie à un coût 70% au moins , moins chers que nos cûts actuels de production du riz.

De créer  10.000 emplois nouveaux permanents et 20.000 temporaires..

A propos de l’environnement

 Nous disposons d’opportunités de créer 10.000 à 100.000 emplois nouveaux et ùême si notre pays appuie notre réquête introduite au Sommet de la Coop 22 publiée sur ma page  .

Au cas où , je serai  forclos pour les débats inclusifs , je réitére ici  ma demande d’audience  à son excellence le Président de la République pour donner de plus amples précisions à ces 3 questions de fond.

 Nouakchott le 16  Octobre 2016

Cheikhany Ould Sidina

Expert en développement

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