Chef des armées du Nigéria : Evitons d’être l’otage de la propagande de Boko Haram

ven, 04/20/2018 - 13:47

Salon le Lieutenant-général T.Y. Buratai, chef d’état-major des armées du Nigeria, « le message de Boko Haram n’est pas forcement vrai. Nous ne devons pas rester otages de leur propagande. Boko Haram a son idéologie, sa croyance, sa propagande et sa tactique, mais cette tanique n’est pas nécessairement couronnée de succès ».

 

 

 

T.Y. Buratai était en conférence de presse téléphonique, jeudi, avec le Général de brigade Eugene LeBoeuf, commandant par intérim de l’armée américaine en Afrique, dans le cadre du Sommet des forces terrestres africaines de 2018 qui a eu lieu à Abuja (Nigeria), du 16 au 19 avril.  Des médias de différents pays ont participé à la conférence de presse dont Alakhbar - Mauritanie.

 

 

 

Le chef d’état-major des armées nigérianes demande de comparer la situation actuelle à celle d’avant 2015 pour voir que « des progrès ont été faits » dans la lutte contre le terrorisme : Boko Haram a été « mis en échec » et « forcé à se déplacer d’un lieu à un autre », a-t-il dit.

 

 

 

Le chef d’état-major reconnaît, en même temps, que des « petits groupes » de combattants de Boko Harram continuent de mener des attaques au niveau des frontalières avec le Cameroun et le Tchad. D’où la nécessité, selon lui, d’une coordination entre les Etats « pour contenir l’avancée » de Boko Harram.

 

 

 

T.Y. Buratai estime parallèlement que les gens déplacés en raison du conflit avec Boko Haram devront retourner chez-eux rapidement. « Mais il faudra les persuader par la protection des hôpitaux, des écoles et du réseaux routier », a-t-il indiqué, promettant que « l’armée va consacrer 4 à 5 mois pour faciliter le retour des déplacés ».

 

 

 

Le Sommet des forces terrestres africaines (ALFS) est un séminaire d’une semaine qui a réuni les chefs des forces terrestres à travers l’Afrique « pour des discussions franches, l’élaboration de solutions coopératives et l’amélioration de la sécurité et de la stabilité transrégionales ».

SMS ATLASINFO